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XXXVIII

iIETHODE PARTICULIERE

sion, etc., n

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a de valeu1· et ne peut tti·e entcoda qne par le seotimeot J’in• telligence qu’il demande, et qni se t1·onve consacré par ou tt·CJit que ces e~pressions, etc., tenue préci :s et sui,·i de son attente. De m~me le second mtmbl’e n’exit,e pa. :, de poin1-vil’g11le aprè.s terre, parce qo.e et atteste qoe le meml>l’e de phrase suivant e :,t trop dépendant du premic1· pour y former le 1·epos indiqué, Au. surplus, qu"une phrase soit longue 011 conne, et coupée de pèripbl’ascs t si le sens n’exige pas Je repo.$ pln.s fo1·t que fa ,·irgule, il ne faut poiat l’ausmenlel’ : il est inutile <le surcharger une phl’a :;c ; ctla obligerait trop sou,·cnt de 13 recommcnce1· pour bien l’cuteo.• d,·e. Cepeud :mt retoornous cette ph1·ase ; alol’s nous tl’om·erons sûrement dans sa contexture de quoi autôl’i :,e1· l .t ponctuai ion da point-, irgulc. - En con :;idéraut l’expression générale du myon ; en coosiclérant celle que fai <lonnée dans le secoofl livre ; en appli<1uant l’auraction qn.i Ch l’ésulte, on volt que ces e :xpres :;ion.s $Ont liées l’une à l’aut1·e, de manière qne les terme.t sont di,·isés par les puissances succc$,ives ; et <le plus ces terJUes sont mu.ltipliê.s SUCCC$$ÎYfmcnt t ClC.

1.a phrase se trouvant ainsi coupée, et le.s différents membt’cs qui 1a compO !>tnt se 1rouvant comme indépeud~nts Jes uns dt$ autres, il ~t évident que le point.virgule doit è11·e placé aux <lt’UX premiers 1ucmbrcs, et non an ta·oisieme :, parce que celui-ci est le plus prcs pOUI’ foire sentir que toute l’exptcssiou des trois idée.s doit 1·eposcr :11ul’ o,i 1.•oil, ,p1i r. :u·3it 4Jtre le point <lêcisiJ des consitfr. :•rant.

Ct :ttc YiUe est bien b :itie ; elle C$tjolie ; les rocs son, pavées t :l l31’ges ; les murs qui l’cnt’ironnent sont d’une constroctiou :mciconc, et les deu.x citadellett qui les <lomiocnt sont êgalemçnt d’on génie gothique, mais capables cle soutenir un sit :ge long et pé1ùble.

D. Pow·quoi ne pl3ceir-,·ons pas <le virgule aÎ>rès cnvi,. ;,nncnl, ni après dominc11/ .’

R. Pârce qne, comme le régirnc c.st peu tloigné, ce serait interrompre l’unité du scus, mol’ccltr la diction, et former dc :.s repos ol1 le sens u’tn dcn1an<le pas. C’est comme si l’on clisait : Les murs Clll’ironmmt .son/, ttc. ; Les ci1addlt :.s dominant .son/, etc.

D. Dans qnc :1 ca. ~ se trouverait bien placée la virgu}e après un l’crhe qui peul se : tt :iu :11former en participe, ôt en qui relatif et son verbe ? R. Elle seralt bien placée si la phra"e était ain~i conçue : Les murs qui cm•Î1"()1111c11t les fossés profonds de celle superbe mailresstt du momie , sont d’ulle collS/n"·tion, etc.

les citadelles qui dominent le lieu où le fa.meux Cartbaginoi~ 1aissa éuen·cr 5C :S trOU}H :s, .soot égalemtot, etc.

L’èloigllcmenl du 1·ési1uc néc~. s :litc cette ponchtation, parce qo’. -Jors fo phra5e oe pré.sentca· :dt plus qn’uuc cou(usiou qui nuil’ait à la facilitê <le J’intelli~cnce.

Les exemples sui’ants donnc.- ront nue i<l, ;c

meots de b lt’gule, du point-virgule, et des

signes soul : :ipplicahles.

su(fü ;ante des anh’es pl :u :e•

inver !’lioos générales où ces

-V .mrs tailles ét3icut peu <li(fél’entcs, et le ;1r$ visages, qui l’êt :ticnl he :nt• coup, t’t.ticnt couverts de leors voiles. li n·y aY ;1i1 que 11cu de monde au p :u·c ; et, d’aussi loin que l.l Temple lè.s ·it, c. :lle doubla le pas pour s’en approcher, d3n~ le dosciu de «-p1 ·ucher :tu lord son <lèënil.iemcnt, peut-. èt.- < : .aU.s :!tÎ de l’eogaget· li. ne point :,c cachel’ d’elle. -

L’Lommc qui suit le sentier de la ’Crtu, (1aclqoes pdncs qu’il i :1,ron’ç, rece-çra tôt ou tard J :a nh :ompcn :.e ùue !t .5a per :!tC’c ;rant. :e, -

Le mécl1.1nt, aprh 3’0ir tristement l.ingni tians ,es tr ;t,~crs, -ç,,inco par la jn.~l ice, recoun.aitra un peu tard combicu il èt :1it dan.o ; l’erreur. pt1Î’ !!<fn’a11 homme S3SC, qui s’offrira à sc :s yeux, lnî aura donné 100.s les moyeus de quitter le ’Oile épailJo. <JUi con’rait sa cou~d< :ncc. -

Au lfru de dêclaJUer, lt l’exemple <le l’intcncfonl Ba,·.ille, con11c <’e'1 malheureux protc~tants, flue le fauati. :;me, au 111t’p1·is d1~ l.a po1i1i,1ue c :t cle la religion mèrnc, pcrsC :cuta si crnetlcmeot , il le :, r-omblait de bien(aib ; ao lieu de chercher J1 tfrcr venscaoce de ,1ucl<p1es par1is ;mo ; duut les prio<’ipcs étaient contr.iirc. :s aus. siens, quoi,1nc placé cfans un rang où il pou,- . iit k.’ ! })Unir, il cherclMit Q. concilier leur e.slimc , :t :t ètl’iu<lre ltur~ premic,·c ., ; pro,·or~lions ; au lien de bisser is-norés d :ms 1·ohscuritê ce :!t mi•utt :s iotlividus, <rni pnl’ leurs t ;1)C’lus pouvaient cl’ :1illeurs rendre de grand.s scr·ice, ;, il s’empr-es ~ait de IP élever à dc.s digmtcs conformes à leur.$ conna.iss :mcc :,, et l le !’ï choi.~ir mrllle pou1· cou.seils.

qoe utilité. Sachez donc que le prince de Noisy doit êh·e quelque part ici autour ; car, quoiqu’il n’ait point paru, il a aujourd’hui m~me parlé à Alie : quand je ne l’aurais pas reconnu à sa voix., les cho5cs qu’il lui a dites no rue permettent p3s d·co douter ; et je m’imagine qoc cle.st cc qui l’a. mise d :iru 1’état où vous l’a,·ez trouvée.

-1’.tppuyaut, seigneur, sur votre bonté et votre miséricorde infinies, je viens à vous, comme étant mal :l<le, à mon 1uCdecin et à ruon sauveur ; comme ayant faim et so.if, à la foot :.llno de vie ; comU1c panvt’e, au l’OÎ du cid ; comme escbvc, au scigaL’tlr souverain ; comme crêature, à won crèateur ; comme afiligé et abandonné, à celui qui est mou cousolateur d.io.s toutes mes peines.

Des Pb :iris.icns et des S :ldncéens y veu :iient avec le peuple. Il leur don• nait dc.s leçons sêvèl’es ; il 1·eprocùait :mx t1us leur o,·gueil, ~ux :1utrcs leur insouciance pour les biens (otua·s, Il d~ait aux PuLlicaius : Nt prenct l’ico dcl.i denier$ publics ; aux. soldats, n’usez pas de violence, et contcntcr :•vons de votre sohle ; à tout Je wonùe, soyet roibéricordieux et (’h :.ritables enven les antres. Des leçoos si sage.s, uno mOrJlc si pure, tant <l’enyic Je faite aimer la N ;rtü, Cmerveilbicnt tou.s les assistants. -

D 1·épondit qu’il était venu pour apporter des aumônes à .sa nation, ct aùorer Dieu daos :.on templ< :; et <1u’on l’y avait saisi comme il était occupé de qnelqud pra1iques ,·eligicuses, snus amener aucun trouble, ni causer aucun mal.

Le natur :diste, l’historien, l’architecte, le pcitill’C, le calculateur, celui qui étudie des sdeuccs 111é1aphy.siquts, etc. , tous ont be.soin clc :11oignet· les pan.ses dan.s leuz·s tHfférentcs idée :s, afin que le jcone êlêve, en les C :tudiaot, puis.se les bien comprcll<lre, et ne tomber Jans 3acune erreur Je pducipe.

-Ses tmmièl’es étaient cng~geantcs, son e5prit amusant et vff ; mois .son cœnr, toujours ouvcl’t aux teudl’cs eng~gemeuls, n’était point scrnpuleux sur Ja constance, ui délicat sur fo siucCrilé.

Ceux. de Je :rn, l’ :-ayaut .10, tn couçoreot de la jalooiie, et le dh·ent à leur maitre : mais le rn3 ÎI rc, s·aper·t·e :mt du d,nlgtt que pou,·ait occasionner cette fuoc~tc p3ssion, le :!t prit tOOj eu p :w1iculi.cr ; ett ri·ghmt ses leçons sur le caractère dtfforenl de clmcun, il viut à bout de les réconcaier. -

Yotl’e pèl’e, celui dont ,•ons devez a1tcmlre tonte protection, est le père céleste ; son amour ,•uo.s donne toute la certjtudc de l’obtenit·. - Il l’Cpt·éseuta Paul comme une peste publique, qni mctt~1it le troable p :.it·mi les J uirs ; le 11·ihun Lylloia.s l’avait àrradié de leur :; mnius comme ib .W <lispos :iicnt à en fairejusti• :~ .

D. PoOHfUOÎ oe utellc :i :-vons pas de ,·irgule apri :s Paul, ni :iprès maifls .’ R. Parce que le mot comme, qui 1ignifie ici jt.Jr11wnt une p<·sre publique, ou étant 1m malheur public, êtaLlit le sen’i ùc lïdée <l’uoi : mauit :I e inYarin• bic, pni’l<jtle ce sens explic :ttif devient le cas du verbe. En- .uite, il nt : faut pas <le virgule :-iprt." - . le second commr, parce que, cet ~ dYcrhe ttnant fo pl :u·c de t !am l’ti1JUmt, la pt’n'lét : peut cou1inuer ,~ns être coupée : p :11· un :,Ît :ne, puh,quc l’unit•~ c .xiste daus m•ait arracht ! de leurs matlu au momeut m/me qu•tls .se disposaient, etc-. -

H u’app :utient <tu’ :', celui qui a pratiqoé la médecine, d’ :cr.ire la métaphysique ; .lui -.c :ul a , u le :, pht·nomènes, la machine ll’<llltJUille on furieus1 ;1, faible ou ,· :gnnrl’me, ~nine ou hl’i !St’t·, <14 :H,·.- ute ou 1·< :’i,lêe, - .uccei’li,·ement imbécile, êcl,1in !c , stupide :, b1·uy3ote, muette , létùtirsi<1uc·, viY.- t .ote ou morte.

On pent distinguer, p :ir ce dernier exemple, cp1e le eu est plRcé dans ou sc. :u~ ahern :11 if ; et 1 ,le 1111~111c <1ue dao~ le .M :US où il ! :ii. ;nifie autrc.·mtml clit, c•11 ,{autu :.t tctm s, il ne doit pr,iut ~ :Ire prêcêdé d’une ~i. -~ nl" ; son Ôeau- /h.,rt : 011 h· mari de sa scrur, flJ· : .nn,·c ou ( ;.)11stantiuoplc. I. .J v-h -suh : ne se place qnc lol’ :.que. par nn Sf’Oj cli. !'>tioctif, le ou forinc aoe st"conJc i<lée. flar exemple : Gra !ld r<1i , ccsJe de : t·ain, ;, c, ou bie11 je ,·, :s.se ,l’t :crù e, JI pafrrn. 1 on b :cu il ira,.,, pri.,uu.

Anr. n1.

Emplci dt : la i•ircule (’/ "" J1()Îlll-tir311l( ! arant le qui tl le (JIIC relalif. :;.

§ IH. Comme b virgule et le point.virgule : !tOnt susceptibles d’être pts• cè~ ~w :iut le qui et le q11c.• relalifs, :,ui vaut le :; difforentes i1ner,iun~ des ph1·a . S"S, j’ :ti 11·ou.· ~

pins tl proprn, d’en Cafre un a1·1iclc particuliel’, Je vais les csaiuioel· 50ln le’) poj1us pl’.iudpau-c . cle leur applicatioo. D. Comment doit--on coniclt. :rer le 9ui et le que relatifs ! - Les suL~taoces ,·énéueoscs, dt’p :1rties J. ce. -tnins at1imaux, et qni leur Couroïc-, .,eot on moyeu ,le iC dèfciltlre contre ceux. qni les attaquent, 011 R. Il font les consiifrrcr 101 ..rp1’ib sont subotdooné~ A un sens général, qui lt•ur sen·enL : s.at3i,· leor proie avec plus de facilité i cc :s :,ub.,taocts, 1li uu !Sen, in,lh·itluc·J ou pnrtitif, à no sens qualificatif ou incertain. d~ -je, oc prc :;enteot p :u le coru1ueunmcnt Je. :; m~mei accideuts. D. Qn’enll’ndez•vous par s~ns généraH

Cepend :uH, eomme je ~ons ai offensé en voos cacb :mt des chose, ; qne I R. J’entend, par 1.CO<t g(iuèral on sens dont hi signification peut appa1 tej’aurais dtl vous djre,je ~als vous en ,1ppreudre une qui vouj )Clade qncl• l nir à noc m :tj,1ri.tè d’ohjcts ou dïu<ll,·idus ; le qui relatif, ,cuant ensuite