Vous ne savez pas combien vous êtes bon.
Mais, en revanche, je sais combien vous l’êtes peu. À quel propos aussi me faire cet impertinent apologue de la fourmi et du fourmilion ?
Vous pensez encore à cela ?
Si j’y pense ! cet apologue pouvait me coûter fort cher : il ne fallait que le différer jusqu’aujourd’hui, par exemple.
Le conseil est bon et j’en userai. Imaginerez-vous que dans l’état déplorable où vous me voyez j’ai fait un livre ?
Une satire contre un bienfaiteur ?
Ah ! l’horreur !
C’est donc une apologie des persécuteurs ou des sangsues de la nation ?
Ah ! ah !
Mais n’est-ce pas au moment où je vous empêchais de mourir de faim au coin d’une borne, ou sur la paille dans une prison, que vous avez fait imprimer les Zélindiens ?
Qu’est-ce que cela ?