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zième, également peintre, et originaire d’Éphèse, est cité par Théophane, dans le traité de la Peinture. Le quinzième est un épigrammatiste. Le seizième a écrit sur les poëtes. Le dix-septième est un médecin, disciple d’Athénée. Le dix-huitième est un philosophe stoïcien, de Chio. Le dix-neuvième, stoïcien aussi, était de Milet. Le vingtième était un poëte tragique.




CHAPITRE IX.


PHÉDON.

Phédon d’Élis, issu d’une famille noble, fut réduit en esclavage lors de la prise de sa patrie et forcé de se prostituer dans un mauvais lieu. Il fermait quelquefois sa porte et allait écouter Socrate, jusqu’à ce qu’enfin celui-ci le fît racheter par Alcibiade ou par Criton ; à partir de ce moment, il se livra avec une noble ardeur à l’étude de la philosophie. Hiéronymus dit, dans le traité de la Suspension du Jugement, qu’il avait été esclave.

Il a laissé des dialogues : le Zopyre et le Simon ne lui sont contestés par personne ; il y a doute pour le Nicias ; quant à celui intitulé le Mède, on l’attribue aussi soit à Eschine, soit à Polyène. L’Antimaque, ou les Vieillards, est également contesté. Quelques auteurs attribuent à Eschine les dialogues des Corroyeurs.

À Phédon succéda Plistanus d’Élis. Il eut lui-même pour successeurs Ménédème d’Érétrie et Asclépiade de Phlionte, qui avaient quitté les leçons de Stilpon