« … Vous êtes un Maître et vos paroles me touchent profondément. Je sens ma pensée d’accord avec la vôtre, c’est une douceur et une fierté pour moi.
Leconte de Lisle n’en fut pas moins touché de la persistance avec laquelle Victor Hugo lui préparait une place sous la coupole ; et parmi tant de lettres banales, il aimait à trouver une preuve de la sincérité de Hugo dans ce billet daté du 9 juin 1877 :
« Je vous ai donné trois fois ma voix, je vous l’eusse donnée dix fois. Continuez vos beaux travaux et publiez vos nobles œuvres qui font partie de la gloire de notre temps. En présence des hommes tels que vous, une Académie, et particulièrement l’Académie française, devrait songer à ceci : qu’elle leur est inutile et qu’ils lui sont nécessaires.
« Je vous serre la main.
Les sentiments de Leconte de Lisle pour Victor Hugo
