Page:Dostoïevski - Krotkaïa, trad. Halpérine, 1886.djvu/172

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plus d’obstination ; mais j’étais résolu à supporter ma douleur en Spartiate, dans la crainte de faire un scandale après lequel je n’aurais plus su que devenir. Dans un accès de désespoir j’essayai de dégager ma main ; mais mon tyran était plus fort que moi. Enfin, à bout de courage, je poussai un gémissement. C’est ce qu’elle attendait ! Aussitôt elle me lâcha et se retourna, comme si rien ne se fût passé et comme si ce n’était pas elle qui m’eût joué ce mauvais tour. On eût dit un écolier qui, lorsque le maître a les yeux tournés, prend le temps de faire quelque niche à son voisin, de pincer un camarade, petit et faible, de lui donner une chiquenaude, un coup de pied, de le pousser du coude, et de se remettre en place, le regard fixé sur son livre, en répétant sa leçon, — le tout en un clin d’œil, — pour faire ensuite un