Page:Dostoïevski - Krotkaïa, trad. Halpérine, 1886.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

larmes brûlaient mes joues écarlate. — Eh bien, vous allez voir !

Avant qu’on ait pu faire un mouvement pour me retenir, j’avais saisi la crinière de Tancrède et mis le pied dans l’étrier. Brusquement, Tancrède se cabra, rejeta sa tête en arrière et, faisant un bond énergique, s’échappa des mains des palefreniers stupéfaits, et partit comme une flèche.

Ce furent des cris et des exclamations.

Dieu seul pourrait savoir comment je parvins à passer mon autre jambe, à toute volée, par-dessus la selle sans lâcher les rênes. Tancrède m’emporta au delà de la porte cochère, tourna brusquement à droite, longea la grille, puis ensuite se dirigea au hasard.

Alors j’entendis derrière moi des clameurs