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jim harrison, boxeur

défense du pays et qui bloquent les ports de l’ennemi. Je dis que tout le bénéfice des prises devrait être réparti également entre la flotte entière, et tant qu’on n’aura pas établi cette règle, les hommes les plus capables iront toujours là où ils rendent le moins de services et où ils font les plus grands profits.

Ce discours produisit un chœur de protestations de la part des officiers de croiseurs et de véhémentes approbations de la part de ceux qui servaient à bord des vaisseaux de ligne.

Ces derniers paraissaient former la majorité dans le cercle qui s’était rassemblé.

À voir l’animation des figures et la colère qui brillait dans les regards il était évident que la question tenait fort à cœur à chacun des deux partis.

— Ce que le croiseur obtient, s’écria un capitaine de frégate, le croiseur le gagne.

— Entendez-vous par là, monsieur, dit le capitaine Foley, que les devoirs d’un officier à bord d’un croiseur exigent plus d’attention ou plus d’habileté professionnelle que ceux d’un officier chargé d’un blocus, qui a la côte à tribord toutes les fois que le vent tourne à l’ouest et qui a continuellement en vue les huniers de l’escadre ennemie ?

— Je ne prétends point à une habileté supérieure, monsieur.

— Alors, pourquoi réclamez-vous une solde plus forte ? Pouvez-vous nier qu’un marin devant le mât rend plus de services sur une frégate rapide qu’un lieutenant ne peut le faire sur un vaisseau de guerre ?

— L’année dernière, pas plus tard, dit un officier à tournure de gentleman qui aurait pu être pris pour un petit maître à la ville, sans le teint cuivré qu’il devait à un soleil comme on n’en voit jamais à Londres, l’année