Page:Doyle - La bataille de Sedgemoor, trad. Savine, 1911.djvu/235

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cela! s'écria Salomon. Non, je préfère m'en rapporter à vous. Qu'avez-vous à proposer?

Vous n'avez qu'à donner vos ordres de marche.

Alors, avec ou sans navire compagnon, vous verrez que je suis capable de gouverner d'après eux aussi longtemps que cette vieille carcasse sera en état d'obéir à la barre.

-Alors, mon cher vieil ami, dis-je, mon avis est que vous laissiez les choses suivre leur cours et que vous retourniez à Havant, chargé de mes recommandations pour ceux qui me connaissent, pour leur dire qu'ils soient courageux et qu'ils espèrent pour le mieux.

-Ni vous ni aucun autre ne pouvez rien faire pour moi maintenant, car j'ai décidé d'unir mon sort à celui de ces pauvres gens, et si je pouvais les quitter, je ne le ferais pas.

Faites tout votre possible pour réconforter ma mère et rappelez-moi à Zacharie Palmer.

Votre visite a été une joie pour moi, et votre retour en sera une pour eux.

Vous ne sauriez m'être plus utile qu'en restant là-bas.

-Qu'on me noie, si j'aime à partir sans avoir frappé mon coup! grommela-t-il. Et pourtant si vous le voulez ainsi, il n'y a plus à en parler.

Dites-moi, mon garçon, est-ce que ce grand diable aux épars minces, aux flancs plats, qui avait l'air d'un hareng vidé, vous aurai