Page:Doyle - La bataille de Sedgemoor, trad. Savine, 1911.djvu/27

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sur les métaux, jusqu'au moment où votre apparition m'a rappelé à l'état militaire.

-La cavalerie est hors de vue, dit Ruben, en jetant un coup d'oeil derrière lui, la nôtre aussi bien que la leur. Mais je vois un groupe d'hommes, là-bas, de l'autre côté de l'Avon, et ici, sur le flanc de la hauteur, n'apercevez-vous pas le reflet de l'acier?

-Il y a là de l'infanterie, dis-je, en fermant à demi les yeux. Il me semble que je peux distinguer quatre ou cinq régiments et autant d'étendards de cavalerie. Il faut informer de cela, sans aucun retard, le Roi Monmouth.

-Il est au fait, dit Ruben. Le voici là-bas, sous les arbres, entouré du conseil. Voyez, l'un d'eux arrive à cheval de ce côté-ci.

En effet, un cavalier s'était détaché du groupe et galopait vers nous.

-Monsieur, dit-il, en saluant, si vous êtes le Capitaine Clarke, le roi vous ordonne de vous rendre au Conseil.

-Alors, m'écriai-je, je laisse le major sous votre garde, Ruben. Veillez à ce qu'il soit aussi bien que le comportent nos ressources.

Sur ces mots, j'éperonnai mon cheval et je rejoignis bientôt le groupe formé autour du Roi.

Il y avait là Grey, Wade, Buyse, Ferguson, Saxon, Hollis, et une vingtaine d'autres.

Tous avaient l'air très grave et examinaient la vallée à l'aide de leurs lo