Page:Doyle - La bataille de Sedgemoor, trad. Savine, 1911.djvu/293

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X-Où tout prend fin

Ainsi donc, mes chers enfants, me voici parvenu à la fin du récit d'un échec,-d'une aventure qui échoua bravement, noblement, mais qui n'en fut pas moins un échec.

Trois ans plus tard, l'Angleterre devait reprendre possession d'elle-même, rejeter les chaînes qui entravaient la liberté de ses membres, faire fuir Jacques et sa venimeuse couvée loin de ses rivages, tout comme je les fuyais alors.

Nous avions commis l'erreur d'être en avance sur notre temps.

Et pourtant il vint une époque où l'on se rappela avec sympathie les gars qui avaient combattu avec tant de vigueur dans l'Ouest, où leurs membres, recueillis dans bien des fossés et les solitudes où les avaient semés les bourreaux, furent rapportés au milieu du deuil silencieux d'une nation, dans les jolis cimetières champêtres où ils auraient voulu