Page:Doyle - Le Ciel empoisonné.djvu/176

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« Vous parlez de marcher : pourquoi marcherions-nous ? dit-il.

— Nous conseilleriez-vous de prendre le train ? demanda Challenger, toujours bouillonnant.

— Eh bien, mais… nous avons l’automobile.

— Je ne m’entends pas beaucoup à la conduire, fit Challenger, pensif et tirant sa barbe. Cependant, vous avez raison de supposer que l’intelligence, chez l’homme en qui elle se rencontre à un degré particulier, doit avoir assez de souplesse pour se plier à toutes les exigences. Votre idée, lord John, est excellente. Je vais vous porter à Londres.

— Vous n’en ferez rien, protesta Summerlee avec décision.

— Non certes ! renchérit Mrs. Challenger. Vous avez essayé une fois, et vous vous