Page:Doyle Souvenirs de Sherlock Holmes.djvu/137

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maintenant qu’à découvrir le secret qui peut lier deux hommes riches et respectés à ce gredin d’Hudson au point de les mettre à sa merci complète.

« — Hélas ! Holmes, s’écria mon ami, je crains que ce ne soit un mystère, où le crime et la honte se trouvent côte à côte ! Mais je n’ai pas de secret pour vous et je vais vous montrer la confession que mon père écrivit, lorsqu’il s’aperçut qu’Hudson devenait dangereux. J’ai trouvé ce papier dans le meuble japonais, comme l’avait dit le docteur. Prenez-le, et lisez tout haut ; je n’ai ni la force, ni le courage de le faire moi-même.

— Ce sont, mon cher Watson, ces mêmes documents que je vais vous lire, comme je les ai lus cette nuit-là, à Trevor, dans la vieille demeure fatale. Ils portent ce titre : Notes sur le voyage du navire Gloria Scott depuis son départ de Falmouth, le 8 octobre 1855, jusqu’à sa perte, par 15°20 de latitude nord et 25°14 de longitude ouest le 6 novembre ». Ces notes sont écrites sous forme de lettre :

« Mon cher et bien-aimé fils,

« Maintenant que je ne puis échapper au déshonneur qui empoisonne mes dernières années, j’ai le droit de déclarer en toute vérité et sincé-