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L’ÉGYPTE ET LE CANAL DE SUEZ.
vait avec vigueur et succès[1]. Mohammed-Saïd pouvait donc se croire près d’atteindre le double but qu’il poursuivait, lorsque la mort vint le frapper dans la vigueur de l’âge et dans la plénitude de la force.
- ↑ « L’histoire ne saurait passer sous silence les grands travaux d’utilité publique que Mohammed-Saïd a fait entreprendre, qu’il a protégés ou patronnés. C’est sous son administration qu’on a continué les travaux du barrage du Nil commencés par Méhémet-Ali, et que se sont exécutés la prolongation du chemin de fer du Delta au Caire et du Caire à la mer Rouge, le chemin de fer de Tantah à Samanoud, l’embranchement de Benha à Zagazig. L’Égypte lui doit le balisage et l’éclairage du port d’Alexandrie, le curage du canal Mahmoudiéh avec route latérale, l’établissement du télégraphe électrique sous-marin qui relie l’Égypte à l’Europe, la création de la Compagnie maritime de la Medjidieh, etc., etc. »
rer le bonheur de ses habitants, Méhémet-Ali avait à assurer la grandeur et même, à vrai dire, l’existence de l’Égypte !... Le reste devait être l’œuvre de ses successeurs et ils n’ont point failli à cette mission d’organisation et de développement civilisateur.