Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/141

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quent au conseil municipal de Marseille pour faire les additions. Le compte administratif du maire Brochier portait, pour 1883, cent vingt-cinq mille francs d’enveloppes et soixante-quinze mille francs de plumes, porte-plumes et crayons !

Il est bon de noter que ce vol aux pauvres apparaît pour la première fois dans la société française. Il n’est pas inutile de comparer cette charité laïque, républicaine et franc-maçonne aux merveilles qu’accomplissent nos religieux et nos religieuses qui, de rien, trouvent moyen de faire quelque chose, arrivent avec des ressources dérisoires, qui seraient dévorées en quelques soupers de philanthropes, à recueillir des vieillards pendant de longs mois, à élever des enfants, à soigner des infirmes. Cette philanthropie républicaine, qui est un gaspillage quand elle n’est pas une escroquerie, est un des signes d’une époque où les dépenses les plus excessives ne portent aucun profit. Ce n’est pas seulement avec de l’argent, en effet, qu’on soulage les misères, qu’on exécute les grands travaux, qu’on réorganise une armée ; sans un peu d’honnêteté et de dévouement tout est stérile et malheureusement, nos républicains ne comprennent même plus le sens de ces mots-là.


Dès que les Juifs touchent à quelque chose, d’ailleurs, et ils ont la rage de toucher à tout, la question d’argent salit les intentions les plus droites. Vous vous rappelez les com-

    déposer une somme de quarante sous à chaque parent ; l’exposition est interdite, on refuse de rendre l’argent que se sont partagé les organisateurs. Notez que cette escroquerie a une apparence presque officielle, puisque les bureaux étaient installés au Pavillon de la Ville aux Champs Elysées. Le Pavillon de nos conseillers municipaux couvrait, cette fois encore, une bien vilaine marchandise.