Aller au contenu

Page:Drumont - La France juive, tome second, 3eme édition, 1886.djvu/142

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mencements de la Société de l’Union centrale des arts appliqués à l’industrie ? On voyait rassemblés dans le comité des noms estimés de tous. Grands seigneurs, grands fabricants, ouvriers d’élite s’étaient unis pour une œuvre d’intérêt général[1].

Les Juifs n’ont pas eu de repos qu’ils ne se soient encore introduits là dedans. Aujourd’hui, ils y sont les maîtres. Ch. Ephrussi, Gaston Dreyfus, Cohen sont en tête du comité. C’est le Prussien Wolff qui, en sa qualité de membre du jury, juge nos industriels français ! Naturellement, dès que les Juifs sont entrés, l’association est devenue une banque et l’on a cherché l’affaire.

Jadis, sous l’Empire, quand il s’agissait d’autoriser une modeste loterie de cent mille francs, les républicains montaient à la tribune et ils protestaient contre ceux qui habituaient les travailleurs à se repaître de l’espérance d’un gain illusoire et qui les dégoûtaient ainsi d’un labeur honnête. Maintenant, ils ont changé tout cela et ils ont autorisé cette loterie de quatorze millions, qui a été un si long scandale.

Les Goncourt nous ont montré les teneurs de tripots du Palais-Royal se promenant dans le jardin « suivis de la troupe embrigadée des recruteurs, des racoleurs, des embaucheurs, des distributeurs de cartes, entourés de la garde prétorienne des bouledogues souteneurs gagés par les banquiers. »

Un ancien ministre des Beaux-arts nous a donné un spectacle analogue et nous l’avons vu remplissant Paris et

  1. Les expositions, très intelligemment comprises et organisées avec beaucoup de soin, suffisaient presque à faire vivre l’Union. La première exposition dont se soit occupé M. Proust s’est soldée par un déficit de 80.000 francs.