Page:Du Calvet - Appel à la justice de l'État, 1784.djvu/12

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Table


Première lettre à Milord Sidney.
Cette lettre, la première dans l’impression, n’est que la seconde dans l’envoi. L’auteur, dans le frontispice de la lettre, donne les raisons de ce renversement d’ordre, qui n’est que le fruit de la plus stricte exactitude qui le caractérise. Il détaille ici les variations dans les déclarations du gouvernement, sur le retour du Général Haldimand. Il attribue ces variations à une politique sourde, qui vise à le ruiner par des délais affectés, et à le mettre, par cette ruine, hors d’état de poursuivre le Général Haldimand. L’auteur fait voir que dans la lettre suivante, qui étoit sa première à Milord Sidney, il avoit très-bien prévu ce temporisement ministériel, qui ne peut manquer de précipiter dans un désespoir général, toute la province de Quebec, qui désormais n’aura pas plus à espérer de Londres que de Quebec. Les conséquences d’un pareil désespoir sont indiquées avec une liberté vraiment Angloise.
Seconde lettre à Milord Sidney.
C’est la première de l’auteur, et elle devoit figurer en épître dédicatoire dans son Mémoire, ci-devant imprimé. Dans cette lettre, l’auteur se borne à solliciter le rappel du Général Haldimand, qu’il déclare savoir être l’ami intime de Milord Sidney ; pour prévenir les fuites de cette amitié, il en appelle à cette rectitude impartiale de tout honnête ministre, mais sur-tout, aux vertus de Milord Sidney, dont il se promet plus de succès, que de son prédécesseur, qui étoit aussi l’ami du Général Haldimand, ainsi que M. Nepean, son sous-secrétaire d’État.
Épître au Général Haldimand.
L’auteur avertit ici ce Gouverneur des démarches qu’il a faites pour le poursuivre dans la judicature ; il lui reproche l’intention secrète où il seroit de s’échapper furtivement d’Angleterre, et au nom de l’honneur du roi intéressé dans le jugement, il le cite de comparoître à Londres.