Page:Du halde description de la chine volume 1.djvu/377

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

où l’on voit quatre petites îles, qui en s’élevant, forment des coteaux fort agréables. Nulle autre ville ne dépend de sa juridiction.

On y trouve, de même que dans le Thibet, quantité d’une espèce de vaches, dont la queue s’emploie à divers usages. On en fait des étoffes à l’épreuve de la pluie, et des tapis qui sont estimés. Les officiers chinois s’en servent aussi pour embellir et orner leurs étendards, et leurs casques.


TUNG TE FOU. Dix-neuvième ville.


Cette ville est située au milieu des montagnes dont elle est environnée ; son territoire n’en est pas moins fertile, et l’on y voit de grandes plaines arrosées, partie par un assez beau lac, partie par divers ruisseaux, et d’assez grosses rivières. Elle n’a aucune ville dans son ressort.


CAI HOA FOU. Vingtième ville.


Cette ville n’est considérable, que parce qu’elle confine avec le royaume de Tong king, et qu’elle est de ce côté-là une des clefs de la province. Elle est bâtie dans un pays mêlé de vallées fertiles et de hautes montagnes. Elle n’a point de juridiction, et il n’y a aucune ville qui soit de sa dépendance.


SAN TA FOU. Vingt-unième ville.


Cette dernière ville, qui confine avec le royaume d’Ava est proprement une ville de guerre, pour servir de défense à cette frontière. Tout le pays est rempli de montagnes, qui lui servent de rempart. Les vallées y sont arrosées de rivières qui fertilisent les terres.


QUINZIÈME PROVINCE DE L’ EMPIRE DE LA CHINE.

KOEI TCHEOU.


C’est une des plus petites provinces de la Chine, laquelle est située entre les provinces de Hou quang, de Se tchuen, d’Yun nan et de Quang si.