Page:Dubos - Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, 1733.djvu/475

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cette partie de la musique, que les anciens nommoient le rithme. En effet, les plus habiles violons d’Italie executeroient mal, je ne dis pas les symphonies caracterisées de Monsieur De Lulli, mais même une gavotte. Quoique les italiens étudient beaucoup la mesure, il semble néanmoins qu’il ne connoissent pas le rithme, et qu’ils ne sçachent pas s’en servir pour l’expression, ni l’adapter au sujet de l’imitation, aussi bien que nous. Si monsieur l’abbé Gravina ne loüe pas, comme Monsieur Vossius, la musique françoise, du moins, dit-il encore plus de mal que lui de la musique italienne. Voici ses propres paroles. corre per gli theatri… etc.