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Page:Dubos - Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, Tome 2,1733.djvu/257

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On remarque même dans les animaux les effets differens de l’action de l’air. Suivant qu’il est sérain ou qu’il est agité, suivant qu’il est vif ou qu’il est pesant, il inspire aux animaux une gaïeté où il les jette dans une langueur que la moindre attention rend sensible. Il est même des temperamens que l’excès de la chaleur irrite et qu’elle rend presque furieux. Si dans le cours d’une année il se commet à Rome vingt mauvaises actions, il s’en commet quinze dans les deux mois de la grande chaleur. Il est en Europe un païs où les hommes qui se défont eux-mêmes, sont moins rares qu’ils ne le sont ailleurs. On a observé dans la capitale de ce roïaume,