Page:Dubos - Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, Tome 2,1733.djvu/296

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Il parle du Tibre pris dans Rome comme d’un évenement ordinaire. Plusieurs passages d’Horace supposent les ruës de Rome pleines de neiges et de glaces. Nous serions mieux informez si les anciens avoient eu des thermométres, mais leurs écrivains, quoiqu’ils n’aïent pas songé à nous instruire là-dessus, nous en disent encore assez pour nous convaincre que les hyvers étoient autrefois plus rigoureux à Rome qu’ils ne le sont aujourd’hui. Le Tibre n’y gele gueres plus que le Nil au Caire. On trouve à Rome l’hyver bien rigoureux quand la neige s’y conserve durant deux jours, et quand on y voit durant deux fois vingt-quatre heures quelques larmes de glace à une fontaine exposée au nord. Quant aux hollandois, je puis répondre