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Page:Dubos - Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, Tome 2,1733.djvu/386

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de Tibere le successeur qu’il croïoit le plus propre à le faire regretter. Si les grands artisans sont sensibles à la jalousie, que penser des médiocres ?


que les jugemens du public l’emportent à la fin sur les jugemens des gens du métier.

l’experience confirme le raisonnement que je viens de faire. Il faut bien que les gens du métier se trompent souvent, puisque leurs jugemens sont ordinairement cassez par ceux du public, dont la voix fit toujours la destinée des ouvrages. C’est toujours le sentiment du public qui l’emporte, lorsque les maîtres de l’art et lui sont d’avis differens sur une production nouvelle. un ouvrage, dit Monsieur Despreaux, a beau être approuvé d’un petit nombre de connoisseurs,… etc. .