Page:Dumas - Filles, lorettes et courtisanes.djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

La première, la plus commune, la plus déterminante, c’est de se rattacher à quelque chose d’humain dans l’état de dégradation sociale où la fille est tombée, à ses propres yeux. C’est d’avoir quelqu’un qui, dans l’indifférence générale dont elle est entourée, lui prouve qu’il s’intéresse à elle, même en la battant.

La seconde cause est que la corporation des souteneurs ne permettrait pas qu’une fille restât sans amant.

Dans le premier cas, c’est le choix libre et indépendant de la fille qui détermine son affection ; dans le second cas, c’est la nécessité.

Occupons-nous de cette classe curieuse d’individus qui fait, en échappant