Page:Dumas - Filles, lorettes et courtisanes.djvu/42

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à son pouvoir le désespoir de la police.

Auprès de toute industrie, il y a une autre industrie plus basse, qui la côtoie et qui vit d’elle.

Ainsi, la fille publique a près de son industrie qui l’enrichirait peut-être, l’industrie de l’homme entretenu qui la ruine certainement.

Car le véritable titre à donner à l’amant de cœur de la prostituée, n’est ni le titre que les dames de la halle lui ont donné, ni celui que les agents de police lui donnent, mais bien celui que nous lui donnons.

Le Ruffiano, comme on dit en Italie, existe peu aujourd’hui en France ; ce sont en général les femmes qui ont usurpé leurs honorables fonctions. D’un