Page:Dumas - Filles, lorettes et courtisanes.djvu/71

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bre reste couche fort tard. Celles qui savent lire, lisent les romans de Florian ou d’Anne Radcliffe, cherchant dans cette lecture des émotions douces ou terribles, des amours pastorales ou des passions sanglantes : tout ce qui est en opposition enfin avec leur vie habituelle et leurs émotions de tous les jours. Quant aux livres licencieux, si appréciés dans les collèges et si recherchés dans les couvents, ils n’entrent jamais chez une prostituée. Qu’auraient-ils d’intéressant pour elle qui sait toutes les choses infâmes, et qui, sous ce rapport, n’a plus rien à apprendre. C’est elle qui est le livre.

Il y en a d’autres qui cousent, qui brodent, qui font de la tapisserie, mais la