Page:Dumas - Filles, lorettes et courtisanes.djvu/79

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La fille d’amour livre son corps pour la nourriture et le vêtement ; on lui laisse un jour par semaine pendant lequel elle exerce pour son propre compte.

La pensionnaire travaille de compte à demi, c’est-à-dire qu’elle partage sa recette avec la dame de maison ; et, sur ce qui lui reste, s’habille et paie trois, quatre ou cinq francs de nourriture, selon l’élégance de l’établissement où elle se trouve.

L’intérêt de la dame de maison est d’endetter ses filles, afin qu’elles ne passent pas dans un autre établissement.

Quelques unes cependant font malgré tout cela des économies assez considérables. Il y a certaines de ses filles qui ont