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la princesse flora

des femmes m’incendiaient comme des fusées à la Congrève ; les tapis, eux-mêmes, dansaient sous mes pieds ; et les maudites glaces répétaient vingt fois ma gaucherie et ma confusion. Ah ! si la princesse avait su ce qu’il en coûtait à mon amour-propre de passer par une telle exposition, elle m’eût plaint, et peut-être récompensé. La situation, qui, pour le premier fat venu, eût été un sujet de triomphe, était devenue pour moi une véritable angoisse.

J’étais parti dans l’espoir de faire ma cour à la princesse, et je frémissais à cette idée toute simple que j’allais lui paraître profondément ridicule. La honte me suffoquait. Par bonheur, la scène fut courte. Le gros maître de la maison vint à ma rencontre, et la maîtresse elle-même, ayant quitté le divan sur lequel elle était assise, me fit tant de gracieusetés, que mon âme avait repris son équilibre. Je levai orgueilleusement la tête, et je toisai tous les invités d’un regard superbe. Que me faisaient maintenant ces ennuyeux bavards quand, devant eux, j’étais l’objet des prévenances de la maîtresse du salon, dont les attentions m’étaient si chères ? Les