Page:Dupuis - Abrégé de l’origine de tous les cultes, 1847.djvu/192

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À la suite des combats de l’infanterie, le poète nous décrit ceux des divers corps de cavalerie : Argilippus s’arme de torches enflammées, tue plusieurs Indiens, et blesse d’un coup de pierre Dériade lui-même. Le reste du chant se passe en divers combats, où se distinguent les Corybates et les Cyclopes.

CHANT XXIX.

Junon, instruite de la fuite de plusieurs bataillons Indiens, vient ranimer le courage et la fureur de Dériade, leur chef, qui rallie ses troupes et recommence l’attaque avec une nouvelle ardeur. Morrheus rompt la ligne des Satyres. Hyménée, favori de Bacchus, soutient un puissant choc, animé par les exhortations de ce dieu ; mais il est blessé à la cuisse. Bientôt guéri par Bacchus, il blesse à son tour son ennemi. Ici est la description des combats que livrent Aristée et les Cabyres, ainsi que les Bacchantes. Calycé ou la Coupe est aux côtés de Bacchus : le combat se ranime. Bacchus provoque Dériade. La Nuit, qui survient, sépare les combattants. Mars s’endort, et pendant son sommeil il est agité par un songe. Il se lève dès la pointe du jour : la Terreur et la Crainte attèlent son char. Il vole à Paphos et à Lemnos, et de là il retourne au Ciel.