Page:Dupuis - Abrégé de l’origine de tous les cultes, 1847.djvu/45

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ce nom désigne, suivant les uns, l’esprit du Ciel ; suivant d’autres, le Ciel matériel : c’est l’Uranus des Phéniciens, des Atlantes et des Grecs. L’Être suprême, dans le Chou-King, est désigné par le nom de Tien ou de Ciel, et de Chang-Tien, Ciel suprême. Les Chinois disent de ce Ciel qu’il pénètre tout et comprend tout.

On trouve à la Chine les temples du Soleil et de la Lune, et celui des étoiles du nord.

On voit Thait-Tçoum aller au Miao offrir un holocauste au Ciel et à la Terre. On trouve pareillement des sacrifices faits aux dieux des montagnes et des fleuves.

Agoustha fait des libations à l’auguste Ciel et à la Terre reine.

Les Chinois ont élevé un temple au Grand-Être résultant de l’assemblage du Ciel, de la Terre et des Éléments, être qui répond à notre Monde, et qu’ils nomment Tay-Ki : c’est aux deux solstices que les Chinois vont rendre un culte au Ciel.

Les peuples du Japon adorent les astres, et les supposent animés par des intelligences ou par des dieux. Ils ont leur temple de la splendeur du Soleil ; ils célèbrent la fête de la Lune le 7 de septembre. Le peuple passe la nuit à se réjouir à la lumière de cet astre.

Les habitants de la terre d’Yeço adorent le Ciel.

Il n’y a pas encore neuf cents ans que les habitants de l’île Formose ne connaissaient point d’autres dieux que le Soleil et la Lune, qu’ils regardaient