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Page:Durand de Mende - Rational, vol 3, traduction Barthelemy, 1854.djvu/146

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LIVRE SIXIÈME.



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ARGUMENT.


Des Offices des dimanches en particulier, de ceux de certains jours ouvrables (quarundam feriarum), des fêtes solennelles (festivitatum)[1] du Seigneur et des jeûnes des Quatre-Temps.


CHAPITRE PREMIER.

Dans la précédente partie que nous quittons, nous avons traité des offices divins en général ; maintenant nous allons les prendre en particulier et les montrer dans leur diversité pendant tout le cours de l’année. Ainsi, nous passerons en revue les offices des dimanches, de quelques jours ouvrables, des solennités du Seigneur et des jeûnes des quatre-temps ; nous verrons l’accord des mêmes offices, tant ceux de la nuit que ceux mêmes de la messe ; nous ne parlerons pas seulement de ceux d’une seule église, nous nous attacherons à traiter des offices de diverses églises.

I. Pour l’intelligence de cet ouvrage, nous commencerons par exposer les distinctions du temps. L’année solaire comprend la succession des quatre saisons, c’est-à-dire la saison d’hiver, où l’on ensemence les champs ; le printemps, où les semences croissent et s’allongent en épis ; l’été, où les moissons blanchissent et tombent sous le tranchant de la faulx ; enfin l’automne, où le grain, séparé de son enveloppe par le vanneur, est mis en réserve dans les greniers. Ainsi, la grande année de la vie présente, qui s’étend depuis le commencement des siècles jusqu’à la fin du monde, se mesure aussi par quatre saisons différentes.

  1. Voir note 3.