Page:Duret - Voyage en Asie.djvu/110

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Les principaux monuments de Pékin sont des temples ; dans la ville chinoise, le temple du Ciel ; dans la ville tartare, celui de Confucius, et tout à côté le grand temple et le couvent des lamas. Mais les temples que renferme l’enceinte de Pékin ne forment que la moindre partie des constructions religieuses que l’on peut visiter d’ici. En dehors des murs, dans le voisinage de la ville, il s’en trouve de nouvelles, et dans les montagnes, qui, du côté du nord, sont assez rapprochées, on rencontre de nombreux temples et couvents bouddhiques, placés dans les situations les plus pittoresques, qui, comme grandeur architecturale et comme luxe de décoration, ne le cèdent en rien aux édifices même de Pékin.

Si l’on fait consister le mérite de l’architecture dans la justesse des proportions, l’équilibre des parties, l’harmonie de l’ensemble, il faut avouer que, la plupart du temps, les constructions chinoises, surtout les pagodes, laissent beaucoup à désirer. A Pékin et dans les environs, il est pourtant certains temples qui font exception. Au nombre des plus beaux parmi eux je placerai le grand temple des tombeaux des Mings. Comme toujours, c’est la toiture qui est la partie architecturale, et c’est la coupe