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III

ANOURHADAPOURA


Un serpent. — Les dagobas d’Anourhadapoura. — L’arbre sacré de Bouddha. — Les prêtres bouddhistes.
Septembre 1872.


De Pollanaroua nous revenons d’abord sur nos pas jusqu’à Damboul ; puis nous prenons la route du nord pour nous rendre par Mihintellé à Anourhadapoura.

Nous sommes plus que jamais en forêt, dans la jongle. Autour de nous se dresse une haie infranchissable. Ce qu’on appelle la jongle est ici un épais fouillis d’arbres, de lianes, de plantes grimpantes, de parasites flexibles, dont rien en Europe ne peut donner l’idée. Sans cela, la forêt dans laquelle nous sommes enfermés n’aurait point d’aspect véritablement original. Il n’y a aucun de ces arbres, palmiers ou autres, qui sont le signe de la végétation