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IV

PÉSALÉ


Lenteur de la marche. — Les coulies tamouls. — Arrivée à Manar. — La pêche des perles. — Les baobabs. — Nous louons une barque pour passer dans l’Inde.


Septembre 1872.

Nous quittons Anourhadapoura directement pour Manar, la dernière grande étape que nous ayons à faire pour sortir de l’intérieur de Ceylan et revoir la mer. Nous recommençons notre marche lente et processionnelle à travers les bois. Seulement le terrain est devenue plus aride, l’eau est rare ; le pays, s’il se peut, est encore moins habité que tout ce que nous avons vu. Dans les chemins sablonneux et malaisés que nous suivons maintenant, avec l’eau que nous ne rencontrons que de loin en loin, nous sommes obligés de marcher presque sans temps d’arrêt depuis le matin jusque fort avant la nuit. Mais nos