Page:Duret - Voyage en Asie.djvu/325

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ticulier chez lequel nous n’ayons trouvé quelque boîte à musique et de ces pendules à sujets mécaniques.

Chez les Asiatiques, il n’y a jamais rien de complet et qui supporte un examen attentif. C’est un mélange de splendeur et de misère, de luxe et de saleté. Dans leurs palais comme ailleurs, il y a toujours quelque côté par où apparaissent le délabrement et l’abandon. Par exemple, il y a ici, dans les écuries du rajah, un grand nombre de chevaux plusieurs sont de fort beaux animaux, les chevaux sont bien soignés, chaque cheval a à peu près un homme à lui, mais alors les écuries sont formées de hangars misérables, et ceux-ci sont peuplés de rats qui grimpent partout presqu’à l’état familier.

Il se trouve que nous avons on ne peut plus mal choisi notre temps pour notre visite au rajah de Patialah. Nous ne saurions le voir. Il est depuis plusieurs jours retenu au lit par la fièvre dengue. Cette fièvre, qui sans être mortelle rend fort malade, s’est successivement étendue à une grande partie de l’Inde ; nous l’avons déjà trouvée sur notre route dans plusieurs villes.

Dans l’état d’empêchement du rajah, nous sommes