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XVI

SIROHI


Nous quittons Ajmir en charrettes à bœufs. — Le territoire de Jodpour. — Les Rajpouts. — Les terres du rao de Sirohi. — Les Bhils. — Un pèlerin. — Sirohi en proie à la famine.
Décembre 1872.


Depuis Madras, où nous avons quitté les charrettes à bœufs, nous nous étions flattés — flattés, en vain — de ne jamais plus les revoir. De Calcutta à Lahore, y compris le retour à Agra, nous avions le chemin de fer, et d’Agra à Ajmir, une grande route avec relais de chevaux ; mais, à Ajmir, nous sommes au bout de la civilisation, les relais ne vont pas plus loin. Pour poursuivre dans la direction de Bombay, nous n’avons plus qu’à choisir entre les divers modes de transport indigènes : les chameaux, les palanquins et les charrettes à bœufs. Avec les chameaux, on est par trop exposé au soleil et par trop secoué ; les palanquins, on nous en parle, mais vérifica-