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Le plafond qui croule.
Hourrah ! hourrah ! hourrah !





À boire ! à boire ! à boire !
Verse à boire, Satan, verse, verse toujours !
Que mon bocal usé me serve de ciboire
Sur l’autel de l’ivresse où j’ai voué mes jours,
Loin des rumeurs que font les terrestres séjours.

Que l’ivresse déborde
Dans mon crâne élargi que la folie étend,
Dans mon esprit perdu que la démence aborde,
Que mon cœur vers l’oubli s’envole au même instant
Que mon pied vers la cave où l’ivresse l’attend.

À boire ! de la bière !
Pas de vin ! de la bière avec du vieux tabac !