Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/149

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Puis toute l’épopée et sombre et radieuse
Que l’amour dans les cœurs écrit avec du sang,
Et son chant qu’embaumait sa voix mélodieuse
Fit palpiter d’espoir le monde frémissant.






Et l’univers reprit dans la voûte infinie
Son rhythme un moment arrêté,
Et poursuivit soudain, dans l’ordre et l’harmonie,
Sa marche vers l’éternité :

L’un vers l’autre penchés les mondes échangèrent
De longs baisers chastes et doux ;
Et les yeux de la mort dans l’ombre se figèrent
Sous les étoiles à genoux ;

Le poëme éternel que chantent les étoiles
Renoua ses strophes sans fin ;