Page:Encyclopédie méthodique - Economie politique, T01.djvu/224

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

le grand comité ; on commet en outre un syndic, un trésorier & un greffier du trésor provincial. Les états se tiennent au nom des quatre maisons princières d’Anhalt, qui traitent toutes les affaires de concert ; ils s’assemblent ordinairement dans la résidence de l’aîné, à moins que les cìrconstances ne s’y opposent. Ces états n’ont point été convoqués depuis 1608 ; mais on appure de temps en temps les comptes de la province. II n’èxiite plus de noblesse dans les. terres du prince d’Anhdlt-Dessau. . ’ ’ - La religion chrétienne a été introduite dans le pays d’Anhalt dès le neuvième siècle ; la réforanàtion’. commença dans Tabbaye de Gernrode en 15-11,,, 3c se répandit successivement dans toutle pays. On. donna les revenus des souvens aux hôpitaux j auxj^ifons dé pauvres &c aux églises ; oii en fit des MHkionspour Tentretien des pauvres étudians.’^fii/ ’Joachim Erneste , second fils de Jean IV, réunit toutes les parties de cette principauté sous son pouvoir, 8c il est la souche des princes d’Armait qui existent aujourd’hui. II mourut en íj ;8(5, laissant sept sils , dont Te troisième-8c le cinquième n’eiîrènt point d^ènfans. Auguste, qui fut Je quatrième, renonça à la porrion de do- maine qu/ devoit lui revenir, il aima mieux passer fes jours tranquillement dans la ville de Ploetzkauj. 8c ses quatre frères partagèrent ehtr’eux cette principauté ; le prince Jean. George eut la partie deíDessaujle prince Christian, celle de Bernboufg,

le prince Rodolphe,

celle de Zerbst ; 8c le prince Louis, celle : de Cpéthen : le fils de ce dernier étant mort fans laisser de postérité, en 16Ê5 , il fut convenu, entré les trois autres branches , que fa part seroit abandonnée à Leberecht ’ &c à Emmanuel, fils du prince Auguste’ de Plsetz- . Jcau, à charge pair eux de céder cette dernière, ville à la branche de Bernbourg. Le droit de prirriogénituré a lieu.dans les"quatre branches.. Les qualités ordinaires que prennent ces princes en, commun, sont : princes d’Anhalt, ducs :de Saxe, d’Engern ’8c de "Westphalie, comtes d’Ascanië, seigneurs de Bernbourg. & de Zerbst ; la branché de Dessau ajoure à ces titres celui de scigneursíle Gra ?pzigk, 8c la branche de Zerbst, celui de seigneurs’de Jever 8c de Kirjphauscn. Les quatre’ branches régnantes n’ont qu’une, feule voix dans le collège des princes, soit aux diètes, soit aux assemblées circulaires de lá haute-Saxe ; estes en ont uné particulière dans Tune Sc l’autre de ces deux’ assemblées, à caúfe de Tancienne abbaye de Gernrqdë. Leur taxe matricu- . laire’èst de neuf cavaliers : Sc de vingt fantassins, óù de 188 florins én argent selles paient,, pour Teritretien. - ^de Ta ’chambrey ’243 .rixdales 47 kr." L aîné, des princes d’Anhalt donne son suffrage au nom de tousles autres princes, tant aux diètes qu’aux assemblées circulaires ; il reçoit de Tempereur Tinvestîture des fiefs dé Tempire, conr : voque les états Sc est chargé de Ia gestion de’ toutes Tes affaires , qui sorit communes. II est assisté, par ; des conseillers que lui envoient les ; autres princes, 8c qui sont ordinairement’au nom- bre de deuXj savoir, un noble 8c un roturier.’ -. II fut Convenu, par un traité conclu en 1681 entré tous les princes d’Anhalt 8c Frédéric Guillaume-, électeur de Brandebourg, que ce dernier renoncerait à perpétuité, èn fa qualité de duc de : Magdebourg, tant pour lui que pour ses héritiers, alliés, çpnfeudataires. 8c, successeurs, au , même duché, à tous Jes droits féodaux appar-, térians à Táncíën archevêché dé.MagdeboUrg.suri le château, la vieille Sc nouvelle ville de Coé- ., theri Sc le pays qui ën dépend ; le château de ; Lippèiie, ensemble scs droits 8c appartenances , Jefnitz. Sc RagUn’ exceptés ; Je château 8c sei-, . gneurie de Bernbourg ; lá vieille ; Sc nouvelle ville, de même que la montagne de Bernbourg ; la seigneurie, lé.château.Sc la vîllèlde Sanderíle-. bert Sc Celle de. Freçklében’ ;. le château Sc le ; bourg de Grasbzig, ’ Sc lá dîmè de.cet endroit ; le château d’e Warms.dorff 5 la maison’de Mxii-" cheniiimboúrg & lá prévôté du couvent qui y est établi’ ; les.censés d’Ôpperoda Sc de Pferten ; les fie|^ des châteaux d’Eixleben Sc dé Gamfefurt, . 8c le château.de Çoss.wig, avec les .droits, ,ap-, partenancës Sç dépendances, fans"en,rien réser-ver. Les princes d’Anhdlï renoncèrent,, de leur côté, à ;.la mouvance fur Tpffice dé Baillis dr* duché• de Magdebpurg. La maison de Brande-, bourg sc réserva au ’surplus, pûur raison du duché de Magdebourg, la ré.versibilité à T électoral de tous les biens féodaux dont on vient, de parler, s’il arrivoit que fous lesprinces d’Anhalt mourussent fans laisser d’enfàns’ mâTes. Elle accorda pârle mêmé ; traité , aux princes d’Anliàlt, Texpectativé fur í’ancien’ comté d’Asearíie , .dans" le cas où Ia famille des électeurs 8c margraves, de Brandebourg s’éteindrait".. Chaque branche régnante a. une régence pro-, vinciale, un collège de la chambre 8c un con^ ’ sistoire particulier. , . ’..•’ Lerecès de l’assèmblée des états ténue en i 65 z, • confirmé par Tempereur 8c TEmpire, sert de loi 1 fondamentale-pour régler les subsides, que les 1 princes d’Anhalt font èn-droit de percevoir. En• conséquence, aucun prince d’Anhalt ne peut or-’ "donner une levée-de .cette nature fans.Te consentement des états ; la simple proposition,lui en est) même défendue, hors les cas réservés. Lanoblësse> du. pays est exempte, - de, tout, impôt,c’Sc’n'est- ; tenue,qu’à un don gratuit.dans. les. tcasíréscrvês,dont elle fait elle même.Ta.répartition. ,Elléest ; en droit de leve.i Une arrière-collecte fusses vas-" faux ; mais en revanche : elle est, obligée’de garantir la perception des subsides envers le prince. On dit que toute la principauté rapporte aux’-