lu en entier ; nous nous contenterons donc de dire qu’il résulte de ses observations que son opinion est que les caractères doivent être fondés sur la différence & le rapport des formes, & tels qu’on puisse reconnoître les insectes à leur seul aspect, sans savoir leur histoire. Ainsi une méthode fondée sur les métamorphoses est imparfaite, parce qu’elle suppose qu’on connoît l’histoire de l’insecte qu’on examine. Les rapports qui appartiennent à un grand nombre, doivent servir de base aux divisions les plus générales, & les rapports plus circonscrits, aux divisions qui embrassent un moins grand nombre d’espèces. Ces remarques sont suivies de l’exposition des caractères qui appartiennent à chaque ordre, chaque classe, chaque genre & chaque famille ; cette exposition est précédée des faits généraux relatifs aux insectes compris dans l’ordre, la classe, &c. Je ne rapporte point ici l’énumération des caractères, parce que la table suivante la contient, ni les remarques générales sur les insectes de chaque ordre, de chaque classe, &c ; parce que ces remarques ont déjà été faites en traitant, dans le cours de l’ouvrage de chaque ordre, de chaque classe, &c. Cependant j’invite le lecteur à consulter dans l’ouvrage même ces remarques qui sont une sorte d’histoire abrégée & rapprochée des insectes en général ; mais cette histoire concise n’est pas susceptible d’un extrait ; il ne pourroit fournir que des idées incomplettes.
L’ouvrage entier est terminé par une table qui rappelle & met sous les yeux tous les caractères employés par M. de Geer, pour distinguer & faire connoître les insectes. L’utilité dont peut être cette table, & le besoin qu’on peut avoir d’y recourir souvent, la connoissance précise qu’elle fournit du plan que M. de Geer a suivi, sont les raisons qui m’engagent à la copier.
