Page:Encyclopédie méthodique - Histoire naturelle, 5, Insectes 2, A-Bom, T4.djvu/192

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Cette première division contient treize sous-divisions, dans lesquelles sont compris,

1o. Les Demoiselles ;

2o. Les Punaises des jardins ;

3o. Les Sauterelles ;

4o. Les Grillons des champs ;

5o. Les Grillons des maisons ;

6o. La Conrtilière ;

7o. Les Cigales ;

8o. Les Blattes ;

9o. Les Tipules aquatiques ;

10o. Le Scorpion d’eau ;

11o. Les Mouches aquatiques.

12o. Les Éphémères ;

13o. Le Perce-oreille.

Cette sous-division n’est pas exacte, en effet les Demoiselles, les Éphémères & les Cigales doivent se rapporter au premier ordre de la sous-division, tandis que les Punaises, les Sauterelles, les Grillons, la Courtilière, les Blattes, le Scorpion aquatique, le Perce Oreille, doivent être placés dans le second ordre. On ne voit pas non plus pourquoi séparer les Grillons des champs de ceux des maisons & en faire deux ordres ; quant aux Tipules & aux Mouches, auxquelles l’auteur donne le nom d’aquatiques, sa division peut leur convenir, mais elle seroit trop étendue si on la rapportoit aux insectes désignés communément par les noms de Tipules, & à toutes les Mouches dont les Vers vivent dans l’eau, qu’on pourroit par cette raison appeller Mouches aquatiques.

Le second ordre de changement est celui des insectes qui, entre leur premier & leur dernier état, passent par un troisième qui est intermédiaire, dans lequel ils sont sans mouvement, & ils ne prennent pas de nourriture ; ils sont alors en chrysalide.

Les insectes de cette section peuvent être divisés, à raison de leurs aîles, en ceux qui les ont recouvertes d’étuis, & ceux dont les aîles sont nues.

On donne à ceux qui ont les aîles couvertes d’étuis le nom générique de Scarabés.

Ceux qui ont les aîles nues, les ont ou farineuses, & ce sont les Papillons, ou membraneuses ; & ces mêmes insectes à aîles membraneuses en ont deux ou quatre.

Après cette première division de sa seconde section, M. Rai classe les Scarabés d’après la forme des cornes ou épines dont leur tête ou leur corcelet est armé, & il dit qu’on doit aussi les classer d’après la forme des antennes, mais il propose plutôt les moyens d’établir un systême méthodique qu’il n’en fait un lui-même ; il prouve seulement qu’il a eu en vue & peut-être indiqué ce qui a été exécuté depuis ; il passe ensuite aux Papillons, qu’il divise en diurnes & en nocturnes ; il classe les derniers d’après le nombre des pieds des Chenilles qui leur donnent naissance, d’après la taille des Papillons, d’après les taches, bandes, points, marques ou yeux qu’on remarque sur leurs aîles. On trouve encore ici les rudimens de méthodes qui ont été développées depuis.

Des Papillons ou insectes à aîles farineuses, M. Rai passe aux insectes à aîles membraneuses, il classe d’abord ceux qui n’ont que deux aîles, ensuite ceux qui en ont quatre ; mais comme sa méthode n’offre pas à cet égard les avantages que des méthodes plus récentes ont procurés, je n’entrerai pas dans les détails qu’elle contient, je remarquerai seulement que M. Rai partage les Phryganes, dont les larves vivent dans l’eau & se couvrent d’étuis ; formés de différens fragmens, à raison de la forme de ces étuis,