Page:Encyclopédie méthodique - Histoire naturelle, 5, Insectes 2, A-Bom, T4.djvu/389

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plus lumineux alors. On en trouva un vivant au fauxbourg Saint Antoine, & on le remit à M. Fougeroux. Il y a toute apparence que cet insecte avoit été apporté en larve ou en chrysalide dans quelque pièce de bois de marqueterie, & qu’il avoit subi sa métamorphose à Paris.

Pag. 169, année 1769, sur des insectes sur lesquels on trouve des plantes, par M. Fougeroux.

Il s’agit dans ce mémoire de la prétendue, Mouche végétante, & des excroissances trouvées sur le corps de plusieurs insectes. L’auteur démontre que ces excroiflances sont la plupart des fungus qui croissent sur le corps des insectes morts, restés exposés à l’humidité, & que c’est le cas de la Mouche appellée si mal-à-propos Mouche-végétante.


Depuis la rédaction de la notice qu’on vient de lire, il a paru plusieurs ouvrages sur les insectes ; M. Olivier, à qui ils sont nécessaires pour la partie dont il est chargé, les a rassemblés autant qu’il a pu, ainsi que quelques ouvrages que je n’avois pu me procurer, quoiqu’anciens ; en empruntant ces différentes productions de M. Olivier qui s’en sert journellement, j’aurois retardé son travail ; nous avons mieux aimé lui & moi qu’il se chargeât de la notice de ces différens ouvrages, & il ne la donnera qu’à la fin de son travail, pour y comprendre les ouvrages qui pourront encore paroître, avant qu’il ait terminé le sien, & que la notice soit aussi complette qu’il nous aura été possible.