à treize ou quatorze articles ; bouche garnie de dents, mais sans trompe ; aîles horizontales, ventre presqu’ovale, applati de côté, aigu en dessous, attaché au corcelet par un filet court ; tarrière contournée en spirale dans le corps, & placée entre deux lances ; larves qui vivent dans des galles.
XXII. La Mouche à scie, Tentredo.
Bouche garnie de dents, mais sans trompe, aîles chiffonnées & moulées sur le corps, ventre appliqué au corcelet dans toute sa grosseur, tarrière dentelée en scie, appliquée au-dessous du ventre.
Famille I. Antennes à bouton.
II. Antennes en massue à trois articles.
III. Antennes filiformes à neuf articles.
IV. Antennes à barbes.
V. Antennes sétacées à plusieurs articles, toujours plus de neuf.
Ord. XXIII. La Fourmi, Formica.
Antennes brisées, dont le premier article est long ; bouche garnie de dents, aîles horizontales dans le mâle & dans la femelle, mais point d’aîles dans le mulet ; ventre attaché au corcelet par un filet court.
Famille I. Petite écaille verticale sur le filet du ventre.
II. Le filet du ventre composé d’articles ronds & sans écailles.
À quels animaux convient le nom d’insectes ? Quatre caractères les distinguent.
1o. Ils n’ont pas de squelette intérieur, mais leur corps est couvert d’une peau plus ou moins dure, écailleuse, & souvent crustacée.
2o. Ils ont le corps divisé en différentes parties, par des espèces d’étranglemens ou d’incisions plus ou moins profondes.
3o. Ils portent des antennes à la tête.
4o. Ils n’ont jamais moins de six pattes articulées.
Développement & comparaison de ces caractères avec l’organisation des autres animaux. Le premier caractère paroît, à M. de Geer, le plus distinctif, en sorte qu’il range parmi les insectes les animaux dans lesquels il se rencontre, & exclut de leur classe tous les animaux dans lesquels il ne se trouve pas.
Définition des antennes, leur description, ignorance absolue de leur usage, leur différence avec les cornes des Limaçons, qui peuvent sortir & rentrer.
Plusieurs animaux ressemblent aux insectes par le premier caractère, mais ils n’ont pas d’antennes ; tels sont les Vers, les Polypes, les Orties, les Étoiles de mer, &c. & par cette raison, ils doivenr être exclus de cette classe d’animaux. Le premier caractère n’est donc pas suffisant pour distinguer seul les insectes, comme M. de Geer semble l’insinuer. Les divisions en classes, ordres, &c. sont si peu dans la nature, que les plus générales mêmes deviennent embarrassantes & présentent des contradictions, des exceptions ; elles n’en sont pas moins nécessaires pour la facilité de l’étude.
