Les pattes sont composées de trois parties articulées. La cuisse ; elle est attachée au corps par une partie intermédiaire mobile, qu’on pourroit appeller la hanche. La seconde partie est la jambe, & la troisième, le pied ou le tarse, subdivisé en trois, quatre ou cinq articles, & terminé par des crochets, ordinairement au nombre de deux.
Division du corps en tête, corcelet, corps proprement dit, ou ventre, &c.
Examen des différentes parties externes.
Les insectes sont mâles & femelles ; ceux qui doivent avoir des aîles ne sont propres à se perpétuer que quand leurs aîles sont entièrement développées.
Des transformations ou métamorphoses.
On trouve des insectes par-tout ; ils ont, comme les autres animaux, l’instinct nécessaire pour leur conservation.
Examen de leurs sens. Il est difficile de déterminer s’ils voient mieux de près que de loin. Leur odorat est exquis, ils ne manquent pas non plus de goût ; il est incertain s’ils jouissent de l’ouie. M. de Geer pense que leur tact est très-fin.
Ce discours n’offre que des vues générales, peu circonstanciées, sans rien de particulier à l’auteur.
Redi, Swammerdam, Leuwenhoeck, ont détruit l’erreur qui attribuoit la génération des insectes à la pourriture, ils se reproduisent, comme les autres animaux, par le concours des deux sexes ; la plupart sont ovipares, un petit nombre est vivipare. Tems, diversité, durée de l’accouplement. Exemple de ces différens objets dans différentes espèces.
Tous les insectes ont besoin de s’accoupler pour se reproduire. On n’en connoît pas encore d’hermaphrodites, même à la manière des Limaçons, c’est-à-dire, qui aient les deux sexes, mais avec le besoin d’être fécondé par un individu de même espèce. Les Pucerons, qui sembleroient faire exception, s’accouplent cependant, quoique rarement, mais on s’en est assuré par l’observation.
Il y a des insectes qui n’ont point de sexe & qu’on nomme des mulets.
Des œufs des insectes & de leurs variétés ; des soins & précautions qu’ils prennent pour leurs œufs.
Quatre genres sont vivipares, sans conter les Pucerons, les Monocles, les Cloportes, les Pro-galles insectes, les Scorpions.
Cependant les Monocles & les Cloportes ont des œufs, mais ils éclosent dans l’intérieur des mères ; il faut ajouter quelques Mouches qui sont vivipares.
De la prodigieuse fécondité des insectes ; ce sont, après les Poissons, les animaux qui multiplient le plus.
Les insectes se nourrissent, en général, de toutes les substances animales ou végétales. Il n’y en a point qui ne serve d’aliment à quelqu’insecte. Il y en a qui mangent les matières animales & les matières végétales, d’autres qui ne sont que carnaciers, un grand nombre qui tire son aliment des matiètes animales ou végétales en différens états.
On a cru faussement que certains insectes rongent les pierres ; ils vivent des lichens qui couvrent les pierres & non de celles-ci ;
