détaillées que la description & l’histoire des précédentes, vit dans l’eau lorsqu’elle est dans l’état de larve. C’est à M. Roesl qu’on doit l’histoire de cet insecte, & c’est en partie d’après cet auteur que M. de Geer la donne lui-même.
Description de cette espèce d’Hémérobe. La femelle dépose sur les plantes aquatiques une prodigieuse quantité d’œufs ; il en naît des larves qui ont de la ressemblance avec celles de certaines Éphémères, & entr’autres des filets qui paroissent être des ouies, comme on en observe sur les larves des Éphémères. Celles des Hémérobes parvenues à leur grandeur, sortent de l’eau, s’enfoncent dans la terre humide du rivage, y creusent une cavité où elles passent à l’état de nymphe, & en peu de jours à celui d’insecte aîlé.
Les fausses Friganes ressemblent beaucoup aux véritables, & M. Linné ne les en a pas distinguées, mais M. Geoffroy a remarqué, avec raison, qu’elles en diffèrent assez, quand on les examine, pour en former un genre à part ; c’est ce qu’il a fait, & il a donné à ce genre le nom de Perla. Mais comme cette dénomination a été anciennement appliquée aux Demoiselles, M. de Geer pense qu’il conviendroit mieux de désigner ce genre nouveau par un nom qui le fût aussi, & il propose celui de fausses Friganes.
Caractères de ce genre.
Description d’une espèce de fausse Frigane.
Les Mouches-Scorpions, en latin Panorpa, sont distinguées de tous les autres insectes par des caractères frappans. Énumération de ces caractères. Voyez la table.
Description d’une espèce de Mouche-Scorpion.
Caractères de ce genre.
Description de l’espèce commune.
M. de Geer avertit que M. de Réaumur ayant traité fort au long l’histoire des Abeilles tant domestiques que sauvages, il ne considère ces insectes que relativement aux caractères génériques qui les distinguent. Énumération de ces caractères. Division des Abeilles en celles qui vivent en société, en Abeilles solitaires. Sous-division de ces dernières en Abeilles Perce-Bois, Maçonnes, Coupeuses de feuilles & Tapissières. Les premières creusent le bois sec & mort ou à demi-pourri, à peu-près suivant son axe vertical, & y creusent un logement pour leurs petits. Les secondes composent, pour le même usage, des cellules faites avec de l’argille ou du gravier qu’elles appliquent ordinairement contre les murs, & qui acquiert la dureté de la pierre. D’autres creusent, entre les vuides remplis de terre que laissent entr’elles les pierres des vieilles murailles, des trous ou tuyaux cylindriques destinés à loger les larves, & tapissent ces trous d’une espèce de soie ; il y en a enfin qui creusent en terre de semblables trous, & les revêtissent de morceaux des pétales de certaines fleurs, ce qui a fait nommer ces Abeilles Tapisseries.
Description d’une petite Abeille maçonne bronzée.
Ce nom a été donné par M. de Réaumur à une espèce d’insecte qui ne diffère des Abeilles que par la forme de la trompe ; elle est, en grande partie, renfermée dans un étui écailleux & cylindrique ; le bout de la trompe sort de cet étui, & est accompagné de quatre filets analogues aux quatre demi-fourreaux des autres trompes, mais autrement
