M. de Geer a déjà décrit quelques Ichneumons dans le premier volume de ses œuvres ; il ne répète pas ce qu’il a dit, il le rectifie, il ajoute de nouvelles connoissances à celles qu’il a déjà énoncées, & il décrit de nouvelles espèces.
Caractères de ce genre & sa division en neuf familles. Voyez la table antécédente.
M. Geer observe que les antennes des différentes espèces d’ichneumons varient beaucoup. Il pense que le Cynips & l’Eulophe de M. Geoffray doivent être compris, comme ils l’ont toujours été, dans le même genre que les ichneumons, mais que le Cynips de M. Linné, qui produit les galles, est d’un genre différent.
Description de vingt espèces d’Ichneumons des neuf familles, dans lesquelles l’auteur divise ce genre. La septième espèce mérite d’être remarquée par la singularité de l’histoire de sa larve ; elle fut trouvée & observée sur le corps d’une Araignée qu’elle suçoit, aux dépens de qui elle vécut, qui, quelques jours avant de périr, fila une toile. La larve forma, au centre, une coque sous laquelle, elle se transforma.
Le mémoire, dont je ne viens de donner qu’une notice très-abrégée, est fort intéressant, & la lecture en est indispensable aux personnes qui desirent connoître l’histoire des Ichneumons en détail.
Les Mouches à scie, Tentredo en latin, doivent le nom qu’on leur a donné en françois, à ce que les femelles ont au ventre un instrument en forme de scie.
Caractères de ce genre.
Les Mouches à scie sont remarquables par la tarrière des femelles qui leur sert à entamer les corps sur lesquels elles déposent leurs œufs, par les œufs mêmes qui ont à croître après la ponte, par une conformité & une ressemblance extérieure entre les différentes espèces : l’auteur renvoie, sur ces objets, aux mémoires de M. de Réaumur ; il décrit ensuite les différentes parties des Mouches à scie.
Division de ce genre en cinq familles. Voyez la table.
Les larves des Mouches à scie sont connues sous le nom de fausses Chenilles. Leur comparaison avec les Chenilles, & les différences qui les distinguent, tant par la forme des parties de la larve, que par la manière de se métamorphoser. Examen des parties internes des fausses & des vraies Chenilles ; il en résulte beaucoup de ressemblance à l’intérieur, & quelques différences comme à l’extérieur. Cet examen est dû à M. de Geer.
L’auteur, en traitant des différentes espèces de Mouches à scie dont il parle, décrit d’abord les larves ou les fausses Chenilles, & ensuite l’espèce de Mouche qui en provient.
Description & histoire de douze espèces de la première famille.
Description de 27 espèces de la 2e. famille,
de 3de la 3e.
de 5de la 4e.
