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NOTICE RAISONNÉE.
ADDITIONS
Au Mémoire sur le Commerce de Lyon. (1)

EN faisant cette notice , après l’imprefiion de mon Ouvrage, il m"ell tombé e..-e les mains deux brochures fur l’état aéluel des manufaaures & du commerce de la ville de Lyon ; la premiere intitUlée : QuELQUES JIIOYENS PROPOSÉS, POUR CON-TRIBUER AU RÉTABLISSEMENT DES M.4 .NUFACf’URES, ET AU BlEN-tTRE DE$ OUPRIERS DE LYON . Par M. de Montluel. La feconde, 0BSERY.ti.TIONS for /11 maRufoélures J’/ro.ffès d’or, d’argent & de Joie Je la ville Je Lyon.

Quand on a arrêté fes idées fur un objet, & , fur-tout, lorfqu’on s’cft déterminé l en fixer quelques--unes fur le papier, l’on n’entend plus tra1ter la même matiere fans que l’intérêt & un peu de curiofité ne portent à favoir fi celui qui s’eft · occupé da même objet que nous, t•a envifagé de la même manierç , & principaiement , fur quoi il fonde fes opinions , qu’elles foient ou non conformes aox nôtres.

Je me hâtai donc de lire l’écrie de M. de Montluel. A l’égard des 0BSERP.ti.TION~ for les manufaBures, pour lefquelles mon emprelfement n’a pas été moindre , j’en ai eu le premier avis par l’Auteur, qui vient de m’en adrelfer un exemplaire, avec une lettre , qui fetoit encore extrêmement polie , lors même que je méricerois en effet tous les éloges qu’il veut bien donner à des travaux , dont il ç{l ; un excellent juge.

M . de Montluel eft mon triple confrere : j’eftime fon patriotifme , je refpeéle fa perfonne, & j’adopte beaucoup de fes opinions ; car il en ell : plufieurs fur lefquelles perfonne ne fauroit varier , plufieurs encore que j’ai également établies en faits , ou en principes , dans des mémoires publiés depuis plufieurs années , notamment dans celui que je lus à l’académie de Lyon, l’année derniere, & qui eft imprimé dans cet ouvrage. Mais il en eft , de ces opinions, que je ne faurois avoir : je vais difcu.cer quelques-unes de celles qui s’éloignent le plus des miennes : c’eft alfez manifefter mon fentiment fur les autres. Je crois , en cela même 1 entrer dans les vues de l’auteur 11 ~ montrer que le même motif nous anime.

J’obfcrverai d’abord 1 géaéralement 1 qu’en traitant. des manufaélures, il faut prçndro·


(1) A propos de ce m~moire, il s’y cft gtiffé une faute ~·impreflion, (t•g. 3’.• til. ~o,) qui "6onne à la phrafe un kns bien ridicule , s’il en ~éfulte u,n fen !• On . y ht : ~· S1 le peuple no , fottoit pas enfin des lieux où il ne peut plus VIvre , ’l" y devtendroJcut les nche[u l n Il faut : 1u qu’y deviendro icnc les riches f n

Je pour rois faire quclqlcs autres corrc !tions de cc genré , telle que celle de la t•g. , col. r ; où, au lieu de , ; f••n• i1l rifo "’~"’, il faut lire : mi f••n• Jtll1 rif• n1p11r. Ma1a les lctteura ~ca fcronr bien , ou eUes ne !ont pas d’une grande c :onfé’).ucac ;c. oigitized by