Page:Encyclopédie méthodique - Manufactures, T2, Sup.djvu/23

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réglements 4e police & de fabrique 1 inftruments de vexations c ! e de tyrannie ! c•eft· dans l’examen de toutes ces chofes qn’on découvre la fource des maux fecrets & joot’naliers, dont le v.ulgaire ne. juge la fore~ qu’au mo~ent de leur dernier période. Quant aux oBrozs, nous d1t-on, une pame eft au Roz, une panu aux hôpitaux, UTII(J parzie à la ville, &c. Cependant les oébois de Lyon ne font point partie du domaine de la couronne, par conféquent, ils ne fauroient être au Roi ; ils ne font point partie des biens patrimoniaux des hôpitaux, par conféquent ils ne faaroient êtr~ aux hôpiraux : il en faut dire autant de la ville.

Les oétrois font un impôt d’un certain produit, à employer pour un befoin quel· cenque, ou pour divers befoins : ce produit n’efl à perfonne nommément, & il eR applicable à tout. Si l’impôt eft plus onéreux qu’utile, comme je le crois, il le faut fupprimer.

Si la partie qui intéreffe le gouvernement général, & dour difpofe la gr.ande adminiftration, eft d’un remplacement nécdfaire, il faut que tout le monde y concoure : c’eft la dette de la nation, ou plutôt fon befoin ; c’eft à elle d’y pourvoir. Si ·fa partie qui intérelfe les hôpitaux (pendant trop long-temps li mal adminifirés) eft d’un remplacement nécdlaire, rien de plus fimple & de plus jufie que le moyen propofé par l’auteur, Je reunir Jes bénifices. ~’il y a quelque chofe de bien étrange, c’eft que ~e moyen n’ait point encore été employé.

Si la partie qui intérelfe la ville, doit être remplacée 1 c•eft à la ville à en trouver le moyen, fur elle-même, à le propofer & à le faire adopter. Geft à t•état, nous dit-on~ c’eft la dette de la nation, prétend ! "auteur ? Cette dette, de la ville de Lyon, n’ell pas plus celle de la nation, que la dette de lOU tes les villes, de tous les corps fujets à l’impôt c ; ommun, pour les befoins généraux lk publics ; que celle de certainea provinces ou pays d•écats ; que celle du ckrgé enfin. Ce· font, fur chacun ·1 des tax.es à r~ifon des faculré.s, des befoins vrais ou fuppofés ~ dans ce cas parcic:ulier, commo dans tant d•aucres; & Lyon en a ~u, privativ< : ment à la plupart, un tel dédomma~ gement, que l’impôt 1 la taxe, l’emprunt, comme on voudra l"appeller, auroit dû. depuis plufieurs années, fe trouver rempli par les oCtrois qui lui ont été accordés, li les deniers municipaux eufi’ent toujours été fagement adminiftrés, ,

s·il éroit vrai que les dettes des villes fuffent la dette de la nation’il faudrait donc. que les campagnes fupportalfent un nouvel impôt, pour obv1er à la mal-adrelfe, ou réparer la fubverfion des adminifira.teurs des villes:& où en feraient les campagnes, qui ne peuvent déja plus fupporter les impofitions dont elles font chargées r Car enfin, qu’entend-on, en matiere d•impôt, de dette, de rembourfemenc, par la nation, l’état, le Roi~ Dans tout cela, il n•exille que les habitants des villes & ~eux des campagnes à s•it faut que œux-ci paient leurs charges & encore celle$ des autres, _que leur reftera-t-il ~ rien alfurément. ~ls ~bandonnerom forcément les champs; ils viendront fe réfugier dans les villes, y ~pponer ~e ç~mb~ de la Qlifere, & y trouver le, co~ ble de la corruption.

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