Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/58

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~CËI; MM05C<<M.Jene(a!s6A ~amManet vous con’f~crèrent une Ratue ’d pris que les prêtres Phygiëns ’M Ephèfëj fur Je bord d~ la merj la poferetit ~i~~M~at ~rff~A~ C~M. M <nttSon h~fr~ It nr~H~ BT; &n ~tt.t- Siciles’appelloient au05 C<<M. Je ne fais ou S. Jerôme avôit pris que les prêtres Phrygiens dontnouspartons (i)AMMt <~ ~M~ G<!H. lois que /M R<M!<ttMcAo~&MM~oar~r./a M~ des t~MH~j&qu’ils ~nw<M<</<C<~«’0/Y~Me perditVO/MMt~tNtMfpourpunir parMt a~/tt une a~MT0~<tVMf~~M autrefoisla villedeRome.C’ett une fable Les prêtres de la mère des dieux n’étoientpas des Gaulois, mais des Phrygiens, comme tous tes* anciensl’ont reconnu. Peut être quejes Phrygiensavoient apprisdes Orien- taux a ~re fervir teur.dëeCe par des eunu- ques.Pèttt-être auffi du’its ttouvoientdans leur mythoio-iêh ra:!on de cet ufage. Ils difoient qu’~Metpitïe mari dé la terre. Us le fervoient tvjc e!te.l!s le rega);doiehtcomme Fauteur des profperitésde leur nation. Pa.rcequ’Hn’y a fur la terre qu’une feule espèce de créatures rai- fonnables,c*e(H’homme; parce que le créateur M forme plus de nouveauxêtres its di(bient-, Monles apparencesj que depuis la formation du monde& de l’homme, ~tM avoit perdu la t)cuttëd’engendrer~ qu’il s’étoit fait eunuque, &qu’it devoit être imité en cela par fes (acri- SMteurs.C’eft une conjeéture qué j’abandonne debon coeur au jugementdu lecteur. JI ne faut pas quitter les peuples M~ de !’A<!emineure, &nsdire un mot de la Diane à laquelleils aveien: sos~aeré un isncfuaire a Fph~ëdanste même lieu où Ï’oa bâtit depuis ce célèbre temptequi paubit pourl’une des fept mervei!!esde t’univers..Cette DJane étoit ori- gin.tiremehtune divinité Scyrhe. La chofe n’e~ p~ conférée. Quelques-unsont cru feulement quec’étoit la lune. La méprtte n’e<f pas con6- érable. Nctts verronsen <bn UeUjque les Scy- thfs vénéroient au<Mla lune. Mais au rené la Dianed’Ephè& étoit conftammentla terre. On w levoit dans-unpaMagede Callimaque, qui mé- rited’être rapporte.Ce poëte dans fbn hymne i Diane, dit a la déeae (t) « Les belliqueufes ft) Hi ibnt quo: nodie Romz, matn non deorum, M d~moniorum fervientes Gallos vocam, eo quod <<:h.t; f{ente Romanitruncato; libidine, in honorcm At;qtjemBM)tchumdeaMerettix~cerat,~cet- ’)ett; ’))ius mMcipannt. Propterea autem Gallorum tif fenti!hominM effoeminantur,ut qui urbem Romam fcptMnt, hao &t)anMt ignominia. H«~<tymM, M ~< ’t. Tibi AntatonidctbeH!amantes,in !ittoreEpheC, fi)) <tMt).)m( B~tTfC!- ) pofuerunt, fagino fub trunco pe- Mi::tquefacrumHippp. tpfae voroAtnaMnes.Oupi vit ~"M. circum <o!etnnilattam tripudiarunt l’rinmm Ep ’!U).!c<nin icuc’s armatum tripudium ( ~tj~x ) Ep deindein orben) didùcentes !an)m chorunt, iucci- Mentnt autem fuaves fubtile quid nttutz, ut Ripa- nnt chorumconfertim. Hanc porro <teineep&circa ’Mpam tad fundi templum ~diNcamm t~ quo .4 ’"M:)mdtVtptMafpicit OHeM.Qtare intaniens vaûa- co) /lull:¡mdivipiusafP!CÍt,ofieps.QlI8rèi.ieDS Vana- COi turum fe hoc comminatus eft Lygdamis, homo in!u- .n us, 6E infuper exereitum Bqu’m'tHbtU! s~duxic ~Ctmmfnotum, arenarum inCar, qui apudipfun) ad- jacentes, habitant bovis inachiaetran<irum.Ah mife- rum regem quintum etravit 1 neque enim futurum erat ut vel ipte in Scythiam redux.vct quifmam anus, quorumcunque tn ptato Cavtlrio conH)[ere currus,reverMretur;Epheib eo!m femper ru~ f- g’tta’ quaMpropuRnacutumobjeSse funt. C~Mm~A. Hymn.M Dian. t~ ~3~)8. ~) C’eRle Bufphore de Thrace, près de Conaan- t<nop!e. f4)’Ephe<bs magna urbs Dianx, ubi dcaequondam ardemAmazonides firuxere, in truneo utmi, immen- fum hominibus miraculum. D<o/!j~ Perieg.t~ tt?. Smyrna Anazon tenui<!eEphefhm dicitur, à qua vicus quidam urbi-i Smyrna dicitur. Aiunt ipfam Ephetum Smyrttamdictam. Ephetus vocata à muticre Ephefo Dianae miniftra, Amazonis matre à qua Amazones.JEt~~fA.ad A. Smyrna.AmsMt) fuit queEphen’m tenu’t. ~e (~ M<«o.Amaït-nes Ephefo muitifqNe atiis utbibus conditM t panemexercttus cum ingenti ptaeda dq- bu ~’MMZMM vous con’f~crèrent une Ratue ’a s ’MEphèfëj fur Je bord de la merj Se la pofereht H. Mfous un hërre. La prétrefïë ~yo en 6t la la M cérémonie, & après le facrince, les amazones ne Mdansèrentibiemneltewentautour de votre ~a- ne "tue~ ô reine Opis. D’abordelles damèrent Mavec leurs boucHers, ce qu’uN appelle uïte M ’M.’danfëarmée enfuite elles firent un grand cer- s, Mcie~ 8cdanfërent un branleau fondes Sûtes. t On bâtit dans la fuite autour de cette ftatue [!- un’ vafte tempie~le plus magnifiqueque l’ott n- Mttouve~aNs~oot ~’Orient, ~’impie &furieux jr Lygdamis menaça de détruire ce temple, p 1t vint mêmel’attaquer avec une arm~e de Cim- 1t mëriéhs~ qui ife nôurriHent’<tq!.iitde cavale,

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8: qui demeurent près du (~) détroit que la tr ntte d~nach’js, transformée en gëniCe, paSa i- à !a nage. Leur nombre égakit celui du fa- tr b!on de la mer. Cépendantcet infortuné prince ië trouva bien trompé-dansfës efpérances. Il n ne favoit pas que ni lui j ni aucun de ceux [a qui avoient canM’é~avec leurs chariots dans les prairiesque le Caïftre arrofe ne retour- i- ".neroit dans fa patrie. C’eft aih6~ ô Diane e que vos néches ont toujours couvert la ville d’Ëphëfë comme un rempart M, e Donnons-nous la peine d’examiner Se d’ex– a pliquer ce paffageGu! renrerme pïunënrspàrH- cuiantés remarquabîesfur le fujet des Celtesoc ss de Jeur religion. t i". Le poëte dit que les amaxonesavoientéta- t bh à Ephëfë le culte <!eDiane, Il eA fuivi en t cela par une foule d’auteurs (~) qui attribuent