Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/59

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CEÎ. unantmement ces’ femmesbelliquenfesla fon- t phe(e éMit encore fervie de fon < .t<~ oj. ~)~ ~’C~t.~tf~M~!e) .t! f–J: t f-L -t:-<l~~a unanimementa ces’ femmesbsUiqueufësla fon- dation de lit ville, ce du temple a’Ephefe. Mais perfbnne ne dit qui étoient ces anu~ones pi d’où elles étoient venues. li ne tcra cependant pas difHcitede le déterminer. Les amazones(ont tes femmesdesScythes,tant SarnMtesque Cc~. Les unes 8e jes autres fuivoient leur marisa ia guerre, avec cette différence que les femmes des Sannates <e battoient contre l’ennemi au lieu que les femmesdes Ce/M~Ce contentoMnc ordinairementde Servirleurs maris, & d otfnr des prières 8e des (acrinccspour le bon tuccës de rexpedition. Elles demeuroientchargées,pen- dant la camp.:gnede touMe qui tegardott 1 ex- térieur de la reliSton. Lesamazonesdont il s’amt ici Soient Ct~.C’étoient les femmesde plu- f!eurs peuples de Thrace, qui ayant paNedans ï’Ane mineure, en avoient occupéla plus grande partie. De ce nombre étoient les Lyd~ns, les Phrygiens, les Mynens, tes ~hynicns~ les Bi- thyniens, les Mitandins, tes Canens, les Pa- phiagons tes MoNyniensce otuMeursautres qui donnèrent chacun imt nom aux différentescon- trées ou ils s’étoient établis. Ceux qui s’étotent emparés du territoire oà l’on bâtit depuis la ville d’Ephefë étoient les Lydiens (t) 8c les .CarieM. Ils en furent depof!edesdans la fuite par des Grecs (t) Ioniens qui donnèrent à la contrée te nom d~Mf. Pendant que les Lydiens etoient encorema!Më5du ~rnicire d’Ephëfë ils y avoientcontacte Mnfanctuaireà leur Diane. Les amazonesfont donc ici les femmesdes Ly- diens, 6c particulitrementtes prétteBesqui pre- - jBdoientau culte de !< divinité. Eaectivement on voit dansAtiftophane, (}) que la Diane d’E- noa. mJ!hditnittaM. J<~M.s . -t. Taora autcm mante;um E,thenH, Ama?’MMMn apM Plia. $ . «. Ibi Ephc<u&, & Dia~B danabtMn tcmplum quod Amatonc: Aria (y) pc::M cos!ëe:sae MadMatMF.fem~. JM<bM. M~. a.di,e ~f.tï. f Ephelics rorbsIonix DluRri!6~a ac portus in rnu. -di (61 Bphttbt urb! Yoniz i!!a<tn<Bnta& portut in <inu. HsfOttutMSLy<a: eam actribuit. V<<cabMUfvcro jd Smyrna à SmyrnaAumzoaMm<a. ApeMabttnfenam libro Samofna, &T’Mche-t,& Otty~ia, & Ptetea. Etat & illic Dianz temptom. Mon<in*Mab Mnaex Ama~- nibMt, quam &tettinam tt Diana: heerdcton futttc perhibMt habutHe vem Miam Amatona à qua Ama- ’lunes nomen accepere. Srrph. de Urb.p. 36,. fus d <onMnemenaccepefe.S<t~A. ~e Mrt. 3<t. 4 Snnrfnt urbs toni~, qnam pnmtHn condidit tcha Mtavtt Tsntalus, ae tune qMidnnNautectum pottt a °" vero ’ttnyrm appeHata iutt. a Snwnta AnMMneqm "P"’ Bohe~m obtintMt.Idem <T7. tphe<o d. cm tem- ptum dtMM, AinaMNumfabrica magnificnm. Solin, "t. < M (f* t~ ville d’Ephett avoir au nord la Lydie, & au n.idiles C.tnMM.tn Lydia Ephe<u!, Mcn~t t. ~t. t t W&emCares & ~.e~eK~babitavere quorum neur tmxtnMtn yanemAadfoehut ejecit. ~<mte t~. (~ (~0 bMM, qm Bptteti Mteam habet domum in bus j qua pueH-Btydofum te ma~intc colunt <<r</?o~. ÂM.p, io. Diatue Ephetiz totum ex auro dtcitm magntncentitnmxm temp!um, quod entt unum M ieptcm miraculis. Ibi Lydorum virgines venerantur te, o Diana 1 Bphclùsentm antiquitus LydorumeM. ~eAo&t/?<t<<A. f4) Ephcfbs vocata ab Ephefb, Lydet Amazones filia, qu.e prima Dianam eo!uit, EpheC~mvocavK. BtyOM~~M~M. 40<. (y) 0?<r<tMtt’wttou ~< <tKMe<t ou ~M’«e«~ c’e<t- à-duc, 6 reine Oupis, fur le mot d’AMtta. (<~ Ops ttTM, eftSaturni uxor, quam Gr~i Rheam dicunt. Si<nehoc nomen ipfiusDian< fu!<te,ab Ephe- ft’s dedicato templo Atexander JBtotut poëM, in libro qui interibitur Muta, tctert. ~en’t«<<<<< jBM’A !3*- Alexander~Btotut pocta egregiM in ïibro qui iaC- cribitur Mufa refert qaanto <tudio porulus Ephe- tius dedicato tempto Dian<, curavenc pnemitspro- potitit, ut qui tune erant poXM ingeniotitHm’ .ia deam carmina <Hver<acomponerent. ïn his verSb! opis, non corne! Dianae, fed D’aM ;p<a votaM eft e~~ext T<t~<~ J~~ B~OMt~tt’<M~ JM.«fet.~:fM. &t. t. Mp. tt. p. J~. (7) Uez euftu: iUe ~qManir opM. T!h~. M. ~9 9- (t~Rhea cft le nom que les Grecs de fANe Mi< neur lui donnoient. Fey<t neM (7). (~ Ephe<!amammis n)uhis, & venbus, ( a),ub~ bus extfuda. FeNjf.f~.

  • t.

~7. Crand phe(e étoit encore fervie de <bn tems par des viergesf.ydiennes.Le Schotiafredu poëtc ajoute, que la ville d’Ephèfe avoit appartenu ancienne- ment aux Lyd!ens.La fable qui porte (~) qn~ ia’viHe d’Ephèfe fut fondée par une femme du même nom, qui étoit fille de Lyde & de h- quelle les amaxonesétoien: defcéndues cette fable au(Hinfinuea(!ez clairementque les ama* zones, dont il efiqueftion, étoient des vierge!, ou des femmes Lydiennes. i~. Le nom déjà déef!eà~aque!te,!es ama. zones avoient confacré le (anctuairedont nous parlonsétoit Ot~M. Elles <&Ht/~Mf,dit CaUi- maque, <tt<M~r <&vM/c~<!M<,8 reineO~M. Pour bien exprimer le tens du poëte, il faudroittra- duire, <~<M< <M<fO~de V~C ~M< (y) t’Oupunana c’eft-à-dire qM’endanfant eues chïnterent l’hymnequi commençoit par ces pa- rolesO~M<!t!~t,ou commed’autresprononçoient ~A~ Un autre poëte grec avoit auB!re- marque, (6) que les LphéEens donnoienta !eur Diane le nom d’Opis. Cette Opis eft manifefte- ment Ja terre, que les Scythesappe!toient~M, les ItaliensOps,& lesPhrygiens(7) Opis ou (8) JMM. Les Ephénen! n’en difconvenoient pas puitqu’ik repréfentoient leur Diane (9) avecun