Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

CEL CEE se. Gre. nn1W J, ’Sn ;t~ i vi._ r.a.

t~7,

tru//<MD<oy)~r<e~t.9~. t Jurent en même tems, & firent paner en !o!, ’q~ (:) qu’à l’avenir aucun efpagnol ne ponederoïc e plus ni or ni argent parce que ce conqu~ranct n’avoit porte autrefois la guèrre dansun paysfi 1 éloignéde(a patrie., que pour s’emparerde leurs iréfors.. n’ fréfoK. q, Les auteurs grecs &: latins qui s’accordent à prefquetous à raconter ces fables, ont bien (enti pc (i) que leur Herculeétoit beaucoupplus moder- & ne que celui qui avoit un templedansl’me de Gades.Celui-ci étoit d’ailleurs un dieu Pheni cien dont le culte avoitété apportéde (y) Tyr p; Senonpas de Grèce ou ce qui meparoit encore {-] plus vraisemblable.,c’étoit un général Phénicien d, (A) qui après avoir établi une colonie de ta ei nation dansFiue de Gades, périt enfuite dansla L guerre contre les efpagnols.Par ces raifons les pl tyriens, & les carthaginoisj qui demeuroient gj en Efpagne en firent un de leurs dieux tute- n, laires, 8c lui rendirent un culte religieuxdans n, le temple ou il étoit enterré. PhUottrateprétendJ a, à la vérité~ (~) que l’on (ervoit dans le temple c’ de .Gades les deux Hercules, (avoir l’Egypuen e) ( c’eft le même que le tyrien ) & le grec. Mais (< ï". Philoftratene mérite aucunefoi fur cet arti- cle, non feulement parce que c’eft un auteur tabuleux & qu’il ne rapportela chofe que fur un oui-dire mais encore parce qu’il avoue )ui même dans un autre endroit que l’Hercule "1 Egyptien (6) étoit le feul qui fût venu à g Cades. p g z". I,es auteurs plus anciens ne font mention a (t) Iberis potHdere argentum non licet, hinc orta receptaque lege, quod Hercules aliquando Hifpanise b’e!)um tntutMet, dtviti!s incolarum invitatus. ~r~ot de ~tf<!&. ~t~/ff/t 707. (t) Nero~ct 4t. (~ Gaditani à Tyro, unde & CarthaEinicnfibus origo eft, facra Hercutis, perquie[:im jutH, in Hit- pamam tran~utetunt. 7cyfM t4. < . Macrobe infinue que e’6toit le foleil. Satura M. e~. ïc. toy. (~) Templum ~Bgyt" Herculis, coriditoribus fe- ligione, veruflate, opibus i!tuttre, Tyri) condidere. Cur ianctum fit, o<tae)us ibi tita eMciunt. PoM~ AMtt cap. t. p . <o. Sed poftquam in H:fpania Hercutes, HeudA&iputaht, interiit. <!d&/?./Kg«f<A. <-< tB. ft) In Templo eodem coU aiunt utrumque Her- cutem <t..tuas autem ipfis fon cfte- TEgyptio qui- dem Aras eRe duas a’reas, fine Simulacro, at unam duntaxat Thcbano. PAt/o/~mf. Vit. Apollon: lib. cap. t. p. ttt. (0 Unde tnanifeHc f:!t!s colligi potcft, non The- banum Herculem, ftd ~Egypt’H~ad pades veniiïe, ibique terrKrun’! terminos conftituifte.J’Aiy~Mt ~/tt. qued’un teu! (7) Hercule, qui futCoMttt 8e fervi t G<M c’étoit le phénicien. )". Hécatée quoiqu’il aimât beaucoup le i merv~in.ux~ n’avoit pas laine de remarquer (8) que le roi Geryon avoit été nanfptanté fort mal à propos en Kfpagne. Il avoit regné dans une petite contrée de l’pire où Hercule allai’attaquer & lui enlever tes troupeaux. ~°. Apres un témoignage fi formel il ne tant pas s’arrêter à celui d’Ariflote qui prétend que {’Hercule grec avoit fournis l’Efpagne, & qui en donne pour preuve que depuis ce tems la, les espagnols avoient renoncé à l’ufage de l’argent. Le philofophe commet dans cette occafion le fo- phi(me que l’on appelle non cdu/<:pfo M~/If. Les e~agnots, non plus que les autres peuples C~M, ne po~doient ni or ni argent du tems d’Aridote, non qu’ils en eunent interdit l’ufage après en avoir reconnu rabus K le danger, mais parce que c’étoient des barbares qui ne connoiffoient pas encore le prix de ces métaux, ni l’utilité qu’une fociété bien réglée peut en tirer. Au-rede, que cet Hercule, qui avoit un temple à Gf; &: qui paffoit pour avoir fournit une partie de l’Etpagne j fut grec ou tynen, il en résultera toujours que c’étoit un héros émt). ger. Il pouvoit être fervi par les grecs, 8cp~ phéniciens qui avoient plufieurs établittemer.! fur les côtes de ce royaume mais il ne l’étoit apurement pas par les habitans naturels du pan. Les peuples ont mis au rang des dieux des con- quérans qui les ont élevés ou tirés de la fervi- tude. Jamais ils n’ont fait le même honneur à des brigands qui les avoient opprimés ou dépouit. les. (?) Hereutcm qui Tarte<!i ab Iberis colitur, Cubi te columnx quxdam funt Hercuteae dietae ) puto e~o Tyrium ene Hercutem. Quia Tartettus PhœnK)’ condita eft, & Phœnicio ritu templum eo loci Her- culi <truaum e~, & facra (iunt. ~rMn.H~p~ lib. i. tt6. Herculis templum quod eft prope co!umna!, Phœni- ces mihi videntur excruxiftë, quia nunc ettamI’h'B- nicio ritu ect’tur. Nec Thebanus ipfis Deus ett. ’cd Tyriorum. ~~M/t..fter. initio. ()t) Geryonem adverfus quem Hercules Argivus ab Eury~heo mitt’us eft, ut boves G~ryonis abigeret, & Mycenas duceret nihil ad Iberorum regionem erti- nere dicit Hecata:us Hifloricus neque ad Infulam ullam Erythiam in Oceano (itam miHum fu’ne fcd continentis auz circa Ambraciam & AmphitochM ett regem fui(!e’G?rvnnem & ex tlia continente Hercu- lem boves abe~ifie? Arrian. Hxped. /x. /<&,t. ru/ tH D<o/)~ Per<e~. < ~6.. 9~. tu