Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p2, C-COU.djvu/99

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

CEL CEL nom à leur Mercure. L~ grecs (i) dit cet myReresd’Eleu~s qui avoient au~ e v~~

  • -< <<*

nom à leur Mercure. Les grecs (i) dit cet m hiftorien ont empruntédes Egyptiensles cfr<mo- d< nies dontyef/M~~f~erj & plufieursautresdont je ferai mentiondansla fuite. Cen’aj cependant desEgyptiens mais ’dos~<~M j qu’ils ont op- 8; pris à r<pn;/</tf<rMercureavec le Phallus. Les k athéniensfont/Mpremiers ~M à qui les~<M q ayent communiquécet ufage &f: delà qu’il a y p<t~ aux autres~<a(p/Mdela C/Wf. Les~/<~< oxt lâ-deJfusune traditionfecretequel’on explique <~M«/<~yMY~W&~<MM(~<!M. Il paren par Hérodote, que les pélatges, dont M i! s’agit ici’, font les peuplesthraces tant ceux !< qui demeuroient en Europe au deHus de la. Grèce j que ceux qui avoient pane dans FAHe mineure où ns portoient le nom de Myfiens S de Phrygiens de Troiens de Bithyniens &:c. E Nous avonsvu au(uque le Mercure de ces peu- t pies, qui avoit un (annuaire fort célèbre dans r Fine de Samothrace étoit le dieu ’T~, ou c foM~ auquel ils rapportoient l’origme de toutes chofes, ce qu’ils appelloient par cette ( raiton, le pere des hommes Se des dieux. Ces < pélafges demeurant à t’entrée de la Propon- < tide, ou font aujourd’huilesDardanelles,avoient g fouvent occafionde voir des égyptiens qui fai- foient uncommerceconudërabledanslaColchide, oâ ils avoient ptuHe’ étabtiCëmens ëtoient ebttgés de paMerdevantles Dardanelles en a!- tant 8e en revenant. Il arrivade là que les petaf- ges, lorfqu’ils commencerentà adopter des iu- perititionsétrangères8eà reprë(enterleurs dieux Mus laformede t’hommej trouvantque le Phallus des égyptiens étoit un f imboletrès propre pour dé6gner leur Tis qui j étant le pere de toute la nature j devoit naturellement être repréfenté avec des organes proportionnésà la grandeur&e au nombre de fesproductions.Voi!ace que c’é- toit nue ie Priape des pé!a<ges.C’étoit leur Mercure. Un reRe de l’ancienne (uperftition qui nevouloit pasqu’on renfermâtles dieux dans des temples ce (ur-tout un dieu qui rempMoit tout l’Univers, fit que l’on phca ces Hatucsen ptein air dans les enclos que chacunavoit au- tour de famaifon Se c’eft de cette manièreque ~e Mercure des pélafgesdevintinfenfiblementle dieu des jardins. Tout cela étoit expliqué aux perfonnesque l’on initioit aux myHèresde t’if!e de Samothrace & felon les apparences on en- (ëignoit quelque chofe de femblabledans les (t) Hos itaque ritus, & aHos practerca. quos ego m referam, Grarc! tttnt, ab ~gyptiismutuati. Seduf Mercurii <tatuam facerent, porreRo cum v~retro non ab ~gyptii~. fed a Ma~is didicerunt, t: pr:m) & quidem ex omnibus Gra-CMAthcnicnfes acce[;ert!nf, A & ab his deinceps at:i. De hac re t’cta({;i tacrum tjucndnm fërtnonctn rcfutefunt, qui in Sat)t0:ht~ei~ t Myfteriiï dee!ata[us cft. Hcrc~t. t. t M (i) D’oJ. S’e. ? . -j. Mp. (?) M’ (4) H vivoit en Sicile du fems <t’Agathode,<)M! mourut a la fin de la ~3. Ctympiade. (il Appo~on Afpon. ~tb. <.r/: t}. <). t’e np. & ~tAoA ~rf/?~f/. H’or. ~<t<tma/. ~<t. < - Mf. ~f<t&i/. ~n/i’. p. ’tQO. /M/?if<. 3. PNn:j. Strabo. t. Pt~n<f<-r.ap. Zo/:m t~. ~.t<c~ t’? Trip: tt< Cap. y.p.io~. Ifidor One=? DMX~ Penc~. 4~. ~JC . JLJ myfteresd’EleuKsqui avoient auui et6 apportés de Thrace. On a dit aufÏique les gauloisfervoient CaRor &:Poitux qui aYoijntpane dans les Gaulesavec tes argonautes. Fifedivcmeni, entre les fables que t’en racontoit fur le fujet des argonautes, il y en avoit une quiportoit, (i) que ces guer- Mtiers après avoir remonte le Tanais tranf- n portèrent leur vaineau jufqu’à un autre fleuve Mqui les conduifità la n’cr Océanc ~&rque navi- Mgant enfuite du Septentrion à l’Occident, ils » touchèrent à Cadix d’où il revmrent dans leur pays. Diodore de Sicile remarque(;) que Timée, & les autreshtttoriensqui taifbientprendreun fi grandtour aux argonautes appuyoientleur fen- timent fur ce que tes Cf/fMétablisle long de la s mer Océane isrvoient principalementles diof- i cures. Mais les Celtesvoifinsde l’Océan étoienc fi peu connus du tems de Timëe c’eit-à-dire, (~) environ 180 ans avant Jefus Chrift, qu’il s étoit biendiRtcUeque cet hiftorien pût dire quel- que chofede certain de leur religion& de l’objet t de leur culte. D’ailleursta manièredont itracon- toit le voyage des argonautesne donne pasune grande idée de fon jugement, & confirme au n contraire le reproche qu’on tut a rait d’avoir rempli fort hittoire d’un grand nombre de puétt- [- lités. L’opinion communeétoit, (t) que tes ar- t- gonautes pourfuivispar la flotte du roi de Col- x chos remontèrent le Danube & panèrentdans la mer Adriatique, ou par une branche duDan- <r be qui Cejettoit dans cette mer ou en port.’n: la leur vainëaupar terre, depuisle Danube,jufqu’atr ce golfe de Venifë. Timée, pour augmenterle mer- veitteux, tranfporte les argonautes avec leur vaitteau, dans!a mer Oceane, 8c c’e~, Mon !e< ~r apparences, pour appuyercette chymère qust attribue le culte des diofcures aux Ct/M~qui de. ~s meuroient le longde l’Océan. lit j! faut avouer cependantque Tacite, (anspar- 1er auffipofitivementque Timée, ne laine pasde ~g taire mentiondu cutte qu’un peupleétabli d:n? b le coeurde la Germanierendoit à Cattor & à Pollux.